Fan fic de shiro

La marche dans le désert

Hrp:Aouëriss est le cousin de Shiro, il est le dernier représantant de son clan encore en vie avec Shiro et son frère.

La route ce fait de plus en plus longue, les obstacles de plus en plus nombreux et de plus en plus difficile à surmonter. Je ne pense pas pouvoir faire un pas de plus sur cette route, je suis fatigué, trop fatigué. Je me suis écroulé sur le sol comme un marteau sur l’enclume d’une forge, par terre je me sent bien, je ne ressent plus la fatigue, le sol est confortable, bientôt les anges envoyés par dieu viendront me chercher, peut être que Aouëriss en fera partie, je serais traité comme un rois au prêt de mes frères anges, mais mon existence sur terre ne doit pas s’achever ici, pas maintenant, je ne suis pas un lâche, je me battrais jusqu’au bout, même si je dois en en mourir.

Si je tiens encore sur mes jambes c’est uniquement grâce à mon sentiment de devoir qui reste encore inaccomplis, je dois terminer cette chose avant de rejoindre le royaume des âmes, je continuerais mon chemin, même si celui-ci m’amène à ma mort, après tout c’est avec le sang que l’on écrit les meilleurs histoires, la mienne ne fera pas exception.

J’ai fait un choix, ce n’était peut être pas le bon, ce n’était peut être pas celui que j’aurais dû faire, mais c’est celui que j’ai décidé de défendre, comme un idéal, c’est ce choix qui m’a mené dans ce lieu hostile.

Depuis que je suis dans se désert je n’ai plus la notion du temps, les secondes se sont transformées en minutes et les minutes en longues heures et les heures en jour, je n’osais même pas regarder le soleil de peur d’être éblouis. Je n’ai plus vu le soleil depuis déjà bien longtemps, ou peut être pas tant que ça ? Je ne sais plus où j’en suis…La faible énergie qui me reste me servira simplement à me trouver une tombe convenable, j’essaye de me rappelez pourquoi je suis entré dans se désert aride et sulfureux mais tout se dont j’arrive à me rappeler est le visage de cet homme dont j’ignore le nom, il a de long cheveux rouges, peut être un amis, quel est mon nom ? Je ne sais plus, mais ça ne devait pas avoir beaucoup d’importance, à moi que ? Non, je ne pense pas…

Je regarde une dernière fois le ciel bleu du désert, je n’ai plus la force de tenir mes paupières ouvertes, je ne verrais donc pas ma mort arrivée, c’est un peu lâche en y réfléchissant mais je n’avais pas vraiment le loisir d’avoir le choix, j’en profita alors pour me poser des questions existentiel, comme comment ce faisait-il que les sandwichs au jambon fromage était aussi bon, je délirais peut être en fin de compte…

Je sens mon rythme cardiaque diminuer peu à peu, et mes derniers souvenirs disparaîtraient avec lui, ainsi se termine ma vie, dans la poussière du désert et sur un rebord de trottoir sale, trottoir ?!

J’ouvris les yeux en me relevant, j’étais en fait arrivé dans une petite ville, et je n’étais pas mort, j’utilisa alors mes dernière réserves pour me tirer jusqu’à une auberge, j’avais l’air bête…

Je m'étais réveillé de mauvaise humeur. Ce n'était pas la première fois, alors à quoi bon se prendre la tête... J'avais mal à la tête et des courbatures me parcouraient l'échine. Peut-être était-ce à cause des nombreuses nuits que j’avais passées à dormir à la belle étoile sur le chemin de Suna. Mes paupières étaient lourdes, comme si je n'avais pas fermé l'œil de la nuit. Je ne me sentais pas à l’aise.

Ce matin en sortant du lit, je m’étais étalé pitoyablement par terre, tel un pro de la gaffe, en me prenant les pieds dans la carpette. Je poussai un cri de rage et me relevai. Saisissant mon oreiller, je me mis à frapper cette carpette. Ce n'était pas très malin, pas du tout même, mais ça me défoulait et m'empêchait de commettre un meurtre de bon matin. Il ne faisait pas encore jour et pourtant j'étais déjà à bout de souffle à force de donner des baffes-oreiller à ce tapis.
Une fois ce pauvre oreiller réduit à l'état d'une simple et ridicule masse plumeuse, je me dirigeai vers l'unique fenêtre de cette chambre et l'ouvris. Je frissonnai : il faisait frais, étrange pour un pays comme Suna. J'observai le ciel de mes prunelles pourpres, droit devant moi, le regard fixe. Le soleil se levait, l'aube était rouge, la température allait bientôt devenir intolérable, une chaleur sèche que je n’arrive pas à apprécier. Un sentiment de mélancolie m'envahi soudain et je détournai le regard de cette lueur rouge qui scintillait à l'horizon pour fixer le plancher usé de la chambre. Mon cœur battait à petits coups martelant comme un ressort ma poitrine découverte de tout vêtement. Ce même sentiment de mélancolie me secoua désagréablement encore une fois, je fronçai les sourcils et refermai la fenêtre, je devais partir...
Je ne mis pas longtemps pour m'habiller. J'enfilai rapidement un long pantalon noir malgré la température qui allait frôler en pleinne journée les 40 degrés, une chemise blanche qui commençait à jaunir à cause de la poussière du désert et une magnifique veste noir et argent que je trainais toujours avec moi. Quant à mes chaussures, on voyait au premier coup d’œil que malgré la bonne qualité du cuir, le désert est plus fort car elles étaient vraiment usées et perdaient de plus en plus leur couleur noire d’origine.

Habillé et débarbouillé, je passai rapidement la main dans mes cheveux rouges pour en ébouriffer la masse. Par chance ils étaient rarement emmêlés et ce simple geste suffisait à recréer ma coiffure à la perfection. Je rassemblai le peu d'affaires que j'avais dans mon sac. Je le calai sur mon épaule gauche, saisis ma flûte et sortis de ma chambre en trombe, claquant la porte derrière moi sans trop le vouloir.
Je dévalai les marches quatre à quatre et me présentai à l'accueil. Un homme, le même que la veille, était présent. Grand, brun, une quarantaine d'années. Il me salua du regard avec une certaine prestance et je lui rendis son salut. En descendant l'escalier, j'avais préparé la monnaie, j’allais déjà dépenser un peu de l’argent que Milena m’avait confié. Il prit quelques secondes pour vérifiez que le compte était bon, un peu surpris que je lui présente une telle somme en liquide.

- Le compte y est, jeune homme.

- Voici les clés de la chambre, dis-je simplement en sortant de la poche gauche de ma veste une clé en partie rouillée avec le temps. Merci de m'avoir accueilli.

Rares étaient les auberges qui acceptaient les gens qui se présentaient dans un état aussi pitoyable que le mien lors de mon arrivée. J’avais passé plus de deux longues journées sans connaître les plaisirs de la vie civilisée et une fois dans ma chambre j’avais tout de suite pris une longue douche suivie d’un bain pour me relaxer. Mais j’étais aussi très honteux de lui être apparu sous cette forme crasseuse et nauséabonde.

- Au revoir.

L'homme me rendit mon "au revoir" et je sorti de l'auberge, prenant garde à ne pas claquer la porte, cette fois.

Il faisait totalement jour à présent, et l'aube teintée d'un rouge sanguin avait laissé place à un soleil caché à divers endroits par quelques nuages blancs cotonneux. Je me surpris à étirer mes lèvres pour afficher un sourire radieux. Etait-ce le soleil ? Ou alors la simple idée de l'endroit où j’allais me rendre à présent ? Je plissai les paupières et mes cils firent l'effet d'un filtreur de rayons solaires. A présent je distinguais le soleil comme une boule flottante perchée dans le ciel entourée d'un halo lumineux et aveuglant.

Malgré le timide soleil, le désert de Suna restait encore d’une horrible chaleur, je ne m’imaginais pas que marcher dans le désert était aussi fatiguant, à chaque pas dans le sable agressif je m’enfonçais de plusieurs centimètres, mes plaies ouvertes me faisaient aussi terriblement souffrir à cause du sable qui vole dans l’air, bizarrement je m’habituais à cette souffrance après quelque heures seulement.

De nombreux mirages me tentaient à sortir de ma route, chaque illusion avait une attirance que j’avais beaucoup de mal à repousser comme un peu d’ombre, de l’eau ou même un coin avec les deux à la fois, mais j’essayais de me convaincre que mon esprit était plus fort que la tentation illusoire du désert, je ne sortirais pas de ma route, je dois la mener jusqu’au bout, il est trop tard pour reculer maintenant de toute façon, je dois le retrouver, lui qui détient les secrets de mon passé, lui qui fait partie de ma famille détruite…

La nuit tomba rapidement et je continuai de marcher dans ce désert devenu étrangement froid en un seul coup, des frissons parcouraient lentement tout mon corps, le noir du désert m’empêchait d’avancer plus vite et soudain je vis au loin une lueur qui ressemblait à un feu de camp, j’étais enfin arrivé à destination…

Je m’approchai lentement du feu de camp en plein milieu du désert. Un jeune garçon était allongé près du feu, les yeux clos, il avait une longue chevelure rouge et son visage encore enfantin était baigné par la lueur tamisée du feu de camp, près de lui se trouvait un autre jeune homme à la chevelure de feu lui aussi, il avait un regard froid et inexpressif, je ne pouvais pas me tromper, il avait beaucoup changé depuis notre dernière rencontre mais c’était bien lui, mon cousin Aouëriss, celui qui était la cause de mon long voyage.

Je sortis de ma cachette et m’approchai timidement de lui, ne sachant pas si il me reconnaitraît, ne sachant pas si il apprécierait de me revoir, mais je ne pouvais pas me décourager maintenant, trop de chemin, trop de souffrance me séparaient de mon point de départ.

-Bonsoir Aouëriss, j’ai fait un long chemin pour te retrouver…

Le jeune homme se tourna vers, ne changeant ni son regard ni son expression d'indiférence, il se contenta de sortir son arme de son foureau dans un petit tintement de lame et la pointer juste devant moi.

-Tu vas réveiller mon frère tait toi.

Je posa mon regard sur le jeune garçon pret du feu, il ressemblait beaucoup à Aouëriss à seconde vue, sauf qu'il avait l'air plus sympatique que lui, un grand sourire apparraissait sur son visage endormis, je me demandais à quoi il penssait...

Hrp: ceci est la fin du rp, la rencontre entre Shiro et Aouëriss se passa trés mal et Shiro dû partir avec le frère de Aouëriss qui l'a protégé de Aouëriss.

une centaine de lignes. Je dirais coef 2

Donc 200 pts rpg

bien joué

merci, j'ai beaucoup ris en écrivant le début dans le désert =D

oui c'est vraix. Tu pourrais faire de même pour mes deux fan fics!

oui avec plaisir je suis en pleine lecture

» Shiro Ketsuen
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