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 la véritable histoire

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Tobi
Leader de l'Akatsuki | Ermite des nounours
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Tobi


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MessageSujet: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:06

voila le début de mon fan art

Chapitre I : La fierté du clan Uchiwa
1) L’arrivée dans notre monde



Le soleil était en train de tomber dans la mer, faisant briller de milles feu le ciel nuageux, les teintants de nuances de rouges et de orangées qui n’étaient visibles nulle part ailleurs. Le spectacle était tout simplement splendide, qu’y avait-il de plus beau à regarder qu’un coucher de soleil ? Aucune idée... Ainsi s’achevait la plus longue et la plus chaude journée de l’été, ou du moins jusqu’à présent. L’air était à présent doux et succédait à la chaleur qui avait accablé la population durant la journée entière. Chacun profitait donc de la douceur de cette fin d’après midi, sortant sur le balcon ou tout simplement dans la rue. Exceptionnellement, les magasins fermaient plus tard, bien content de cette descente massive dans les rues qui profitait bien aux petits commerces. Au fur et à mesure que le soleil descendait, la ville s’animait, comme si, en partant, l’astre solaire offrait sa vitalité aux habitants du village. Très vite, les torches s’allumèrent et la ville fut entièrement éclairée de flammes vacillantes sous la brise légère du soir arrivant.
Elle adorait sentir l’air de la mer. Le spectacle prenait finalement fin. Elle vit le soleil disparaître totalement, ne laissant derrière lui qu’un simple halo de lumière. Elle se laissa partir en arrière, posant délicatement sa tête sur le torse musclé de son récent mari. Nagamaru baissa son regard pour croiser celui de cette dernière. Il l’aimait, à ce moment, c’est l’unique chose dont il était certain. Lorsqu’il la voyait, plus rien n’avait d’importance. Il se redressa légèrement afin de ne pas la gêner trop et tendit le bras en avant, afin de caresser tendrement le ventre arrondi de sa femme, Ayame. L’enfant était prévu pour bientôt et il était assez anxieux pour tout avouer. Il allait devenir père pour la première fois de sa vie et ne savait pas vraiment comment s’y prendre avec les enfants. Ayame lui caressa la joue et leur regard se perdit à nouveau dans l’immensité de l’océan. Ils discutaient de choses et d’autres, de choses sans importance, d’ailleurs, durant un moment aussi magnifique, qu’est ce qui avait de l’importance ? Au bout d’un moment, Ayame ferma les yeux pour écouter le doux bruit des vagues qui venaient se fracasser contre les rochers, dans une gerbe d’écume, avant de repartir en silence dans l’immensité de l’océan.

Une heure plus tard, Ayame sentit une douleur soudaine au niveau du ventre. Oh mon dieu, ca y était, l’enfant arrivait et ils n’étaient pas prêt. Elle se mit à se tenir le ventre et tenta de se relever. Sentant la soudaine agitation de sa bien-aimée, Nagamaru s’inquiéta.

-Ayame ? Qu’est ce qui se passe ?
-Bon sang, Nagamaru, je crois que ca y est. Il faut vite que tu m’emmènes jusqu’à l’hôpital.

Celui-ci écarquilla les yeux et se leva d’un bond, tout en soutenant sa femme pour qu’elle ne tombe pas en arrière. Il s’attendait à ce moment, mais cela arrivait tellement vite, de façon tellement imprévisible. Il ne se sentait pas prêt, à vrai dire, il ne se serait sans doute jamais sentit prêt. Du moins il est évident que 9 mois n’aurait pas suffit. Nagamaru posa délicatement le dos d’Ayame contre le sol, en position allongée, le temps de trouver un moyen de transport. Il courut en direction de la ville après avoir promis à son épouse de revenir le plus vite possible. Heureusement, Nagamaru était un ninja de première ordre, de la plus ancienne famille du village ; la famille Uchiwa. Ses déplacements étaient extrêmement rapides et en une minute à peine, le ninja avait atteint la ville. Son cœur battait à tout rompre, mais pas seulement à cause de sa course effrénée, mais cela était surtout du au stress. Il allait être papa, posséder un descendant, un garçon qui allait lui succéder et porter son nom par delà les âges. Il était on ne peut plus ému et ses pensées se bousculaient dans sa tête. Il ne savait plus pourquoi il était venu en ville, la raison de sa présence en ce lieu, au milieu de tous ces gens et de tout ce chahut. Le bruit du village, auquel il était pourtant habitué depuis qu’il était tout petit, lui sembla soudain tout bonnement insupportable. Il repensa à sa femme, avec laquelle il se trouvait quelques minutes auparavant et tout lui revint. Il n’avait eut qu’un petit moment d’égarement et se remit immédiatement à la recherche de quelque chose qui lui permettrait d’emmener sa femme jusqu’à l’hôpital rapidement. Il courut à travers les rues à toute vitesse, cherchant désespérément quelque chose qu’il ne connaissait toujours pas. Il ne savait toujours pas ce qu’il recherchait ici.

Soudain, il entendit loin devant lui un crissement de roue en bois sur le pavé dur et froids de toutes les rues. C’était un bruit qu’il connaissait bien, car il avait travaillé en tant que conducteur. Il en était sûr, il ne pouvait pas se tromper. C’était exactement ce qu’il cherchait.
Nagamaru accéléra encore, pressé de retourner auprès d’Ayame, souffrante et seule au bord de cette falaise où il l’avait laissé. Il tourna au coin de la rue et tomba nez à nez avec ce qu’il cherchait.



Un pousse-pousse !! C’était bien ce qu’il pensait, et c’était exactement ce dont il avait besoin pour sa femme. Avec ceci, il pourrait la transporter sans la brusquer jusqu’à la ville. Il se mit à chercher son propriétaire comme un forcené, pénétrant dans chaque boutique et questionnant tous ceux qu’il croisait. Cinq minutes plus tard, il craqua et sauta aux commandes du véhicule ; ce n’était pas dans ses habitudes de voler, mais la situation l’exigeait, après tout ce n’était qu’un emprunt à très court terme. Il se promit de ramener ce pousse-pousse exactement au même endroit dés que son fils sera dans ses bras. Immédiatement, il se mit à courir comme un forcené, ne prêtant pas attention aux cris qui fusaient derrière lui. Le propriétaire du pousse-pousse avait été retrouvé et apparemment il n’avait jamais eu l’intention de le prêter. Mais il était trop tard à présent, il n’avait que déjà trop perdu de temps. Il se mit à courir de plus en plus vite, comme si sa vie en dépendait. Après tout, c’est de la vie de sa femme et de son fils qu’il s’agissait ; et donc on peut dire que sa vie dépendait véritablement du cœur qu’il mettrait à tirer le véhicule.
Malheureusement, la route était rocailleuse et déformée, ce qui ne facilitait pas du tout son avancée. Le pousse-pousse sautait régulièrement sur des gros cailloux et déséquilibrait Nagamaru, ralentissant sa course et manquant de le faire chuter à plusieurs reprises.

-Je n’ai pas le droit de me plaindre, la situation est plus qu’urgente.

Il se reconcentra et avança en direction de la falaise. La nuit était maintenant totalement tombée et le froid s’installa doucement. Il devait faire vite, il est vrai que les nuits n’étaient pas spécialement froide, mais sa femme avait besoin de lui très rapidement. Il arriva finalement à destination et sa femme semblait énormément souffrir, mais elle trouva malgré tout la force de se relever. Ayame sourit en voyant arriver son amour, plein de sueur, s’étant épuisé pour elle.
Nagamaru posa son pousse-pousse et se précipita vers elle pour l’aider à se lever. Lorsqu’elle fut sur ses jambes tremblotantes, il vit une grosse flaque à l’endroit où elle se trouvait quelques instants auparavant. Apparemment, sa femme avait déjà perdu les eaux pendant son absence. Il devait faire vite où alors l’accouchement aurait lieu sur le trajet, et ça, il devait à tout prix l’éviter. Les conditions de vie de l’époque n’étaient pas très évoluées et la mortalité infantile était assez élevée. Il devait pour éviter cela utiliser toute la force de ses bras pour emmener sa femme à temps jusqu’à l’hôpital.

Nagamaru souleva sa femme et l’aida à s’allonger dans l’habitacle du pousse-pousse. Il était très inquiet, la grimace de souffrance de sa femme n’annonçait rien de bon. Elle ne devrait pas souffrir autant, enfin c’est ce qu’il croyait. Comment aurait-il pu savoir comment une femme enceinte devait souffrir lors de son accouchement ? Mais il n’avait pas le temps de se poser des questions et devait foncer immédiatement à l’hôpital. Après un dernier regard en direction de le magnifique océan qui ‘étendait devant lui, Nagamaru sauta entre les branches, les empoigna et partit à toute vitesse. En observant la mer, il avait prédit qu’un vent violent allait se lever, la mer était anormalement haute et les vagues commençaient à grossir. Nagamaru avait l’habitude de vivre auprès de la mer et il pouvait sentir arriver une tempête assez longtemps à l’avance. Or là, il était sûr de ne pas se tromper, une tempête sans précédent se préparait et il devait faire au plus vite.
Après une traction puissante, le véhicule se mit en branle et Nagamaru entama une course folle, comme jamais il n’en avait fait.



La traversée de la forêt fut particulièrement difficile, car le terrain était complètement accidenté et le vent froid lui giflait la figure. Les feuilles le griffaient et la douleur était intensifié encore plus le froid, mais rien au monde ne l’aurait fait ralentir. Il tirait de toutes ses forces, ses muscles du biceps étaient complètement endoloris. La sueur coulait sur son front et son visage était rouge, l’effort était immense, il courait à son maximum depuis plus d’une heure à présent, et en tirant une charge, il sentait toutes ses forces le quitter.
Soudain, la carriole fit un bond sur le coté et Nagamaru s’écroula. La roue de bois venait d’exploser au contact d’une pierre. Nagamaru se retourna, paniqué, affolé de la situation critique dans la quelle il était. Sa femme risquait d’accoucher dans moins d’une demi-heure, le pousse-pousse était hors d’état et ils étaient au beau milieu de la forêt du village, sans personne pour les aider. Pour couronner le tout, la tempête qu’il avait prédite arriva et la pluie commença à tomber.
Il sentit les larmes lui monter aux yeux, le sort s’acharnait sur eux. Après tout le mal qu’ils avaient eu pour obtenir un enfant, voilà qu’ils risquaient de rater l’accouchement à cause d’un malencontreux concours de circonstance. Il tomba à genoux en maudissant le destin qui lui refusait son enfant.

-Naga...maru...

Il se redressa immédiatement et tenta de se précipiter auprès de sa femme. Elle semblait très mal en point et le choc n’avait pas du arranger son état. Il se jeta en avant, n’ayant même plus la force de se tenir debout. Il tenta de lui demander comment elle allait, mais avant même qu’il n’arrive à son niveau Ayame avait totalement perdu connaissance. Nagamaru serra les dents et passa ses bras autour du torse de sa femme. La rage et la peur de perdre son enfant et sa femme lui décupla ses forces. Il se força et parvint à la soulever. Il se mit à marcher, puis à trottiner, sous la pluie et le vent dont l’intensité et la puissance grandissait à chaque seconde. Il se mit finalement à courir, sa force psychologique avait prit le dessus sur sa force physique et malgré tous ses muscles qui lui hurlaient de s’arrêter, Nagamaru continua et ne stoppa sa course que lorsqu’il vit l’orée de la forêt. La ville était enfin à portée de vue, il ralentit et s’écroula. Le petit relâchement dont il venait de faire preuve avait provoqué la disparition de la moindre de ses forces. Il s’effondra au début de la rue principale, où beaucoup de monde se promenait encore, malgré l’heure tardive. En voyant un homme trempé, les vêtements déchirés rampant avec une femme évanouie et enceinte au milieu de la rue, plusieurs dizaines de personnes se précipitèrent pour l’aider. Un vieil homme se baissa, souleva la tête du jeune homme, qui avait beaucoup de mal à parler. Il était véritablement à bout de force et il était évident qu’il luttait pour rester conscient. Il tentait de parler mais les sons qui sortaient de sa bouche étaient trop bas pour être audible. Le vieillard se pencha plus près et écouta attentivement après avoir demandé le silence des badauds qui se trouvaient autour d’eux. Nagamaru utilisa ses dernières forces pour prononcer d’une voix faible.

-Ma femme...doit accoucher...hôpital...vite...

Et il s’évanouit à son tour, laissant entre les mains d’inconnus le sort de toute sa famille, ainsi que son propre sort.
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Tobi
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:07

Un rai de lumière se posa sur sa paupière fermée. Le soleil venait tout juste de se lever et sa lumière filtrait par la fenêtre close, pour se poser sur le visage endormi de Nagamaru. Il entrouvrit lentement un œil et plaça immédiatement sa main devant ses yeux pour éviter d’être aveuglé par la lumière du petit matin. Il bailla tout en s’étirant, avant de se replier sous l’effet d’une vive douleur. Tout les muscles de son corps étaient endoloris et courbaturés. Pourquoi son corps était-il si exténué ? Il regarda autour de lui et se rendit compte qu’il ne savait absolument pas où il était. Les murs étaient immaculés d’un blanc éclatant et il était assis sur une chaise en osier. La pièce était assez vaste, meublée par une dizaine de chaises et d’une table basse sur laquelle était posé un gros livre en cuir, relié de fil d’or. Il se leva douloureusement, malgré les protestations de son corps et s’approcha du livre. Il le prit délicatement, le livre semblait assez ancien. Il le feuilleta et se rendit compte qu’il s’agissait d’une encyclopédie médicale, expliquant les différentes maladies, les traitements et les chances de survie de chacune d’elles. Au début du livre se trouvait les règles et les obligations auxquelles l’on devait se tenir à l’intérieur de l’hôpital. En lisant ce dernier mot, Nagamaru resta figé. L’hôpital...

Il se retourna à nouveau, pour regarder autour de lui. Tout lui apparaissait différemment à présent. C’était pourtant évident, il était dans un hôpital. C’est alors que toute l’histoire de la veille lui revint d’un seul coup Ayame, l’accouchement, la course dans les bois, le pousse-pousse cassé...Son fils !
Il fut soudain prit de panique, depuis combien de temps était-il évanoui ? L’accouchement s’était-il bien passé ? Comment allait Ayame ? Et son fils ?
Il se mit à foncer dans le couloir en criant.

-Ayame !! Ayame !!

Un docteur sortit précipitamment dans le couloir. Il se précipita sur Nagamaru et lui colla sa main sur la bouche afin de le faire taire. Il semblait avoir passé de peu la quarantaine, mais était doté d’une force assez impressionnante par rapport à son profil. Le médecin était plutôt mince et élancé, assez séduisant il fallait l’admettre. Ses cheveux d’un noir parfait lui tombait jusqu’au bas des oreilles et il avait chaussé des petites lunettes en demi-lune qui lui donnait l’air très sérieux, mais aussi amical. Nagamaru se calma et fit signe au médecin qu’il allait se taire. Le médecin acquiesça, montrant qu’il avait tout intérêt à tenir parole. Il le relâcha finalement.

-Ca ne vas pas de crier comme ça ? Vous êtes dans un hôpital ici, monsieur. Mes patients ont besoin de repos.
-Oui, oui bien sûr, docteur. Excusez-moi, c’est juste que ma femme à du accoucher il y a peu de temps et je suis mort d’inquiétude. Il y a eu cet accident, puis la tempête, elle a perdu connaissance et je l’ai porté. Oh mon dieu, docteur comment va-t-elle ?

Nagamaru parlait extrêmement vite sous l’effet de la panique et le docteur ne comprenait pas de quoi il parlait. Il comprit alors qu’il s’agissait du mari de la femme qui lui était arrivé durant la nuit, dans un état critique. Une hémorragie interne était apparue, l’enfant étant trop gros pour le col de l’utérus. Il avait dut opérer et extraire lui-même l’enfant. Mais l’opération s’était très bien passée et la mère et son fils se reposaient à présent dans leur chambre.

- Calmez-vous, monsieur, calmez-vous. Votre femme se porte comme un charme et votre fils est sain et sauf, dans les bras de sa mère. Elle à eut beaucoup de chance que vous l’ayez amenée à temps, mais à présent elle ne risque plus rien et ne gardera aucune séquelle. Elle est dans sa chambre, la 666, vous pouvez aller les voir.

Dés qu’il entendit cette information, Nagamaru se rua dans le couloir, en direction des escaliers, sans prêter la moindre attention aux vociférations du docteur qui tentait de lui rappeler qu’il ne devait pas courir dans l’établissement médical Le nouveau père monta les escaliers à toutes vitesse, oubliant ses douleurs musculaires. Des milliers de pensées se bousculaient dans sa tête. Il était désormais officiellement père, papa. Il allait le voir dans un instant, sa descendance, sa progéniture...son fils. Arrivé aux sixième étage, il sentit son estomac se crisper, une boule se former au creux de sa gorge et il se partit à la recherche du sixième couloir.

**Je suis papa, je suis papa, c’est le plus beau jour de ma vie. **
Arrivé devant le sixième couloir, il ralentit pour s’arrêter devant la sixième porte. La porte en bois était montée de l’écriteau 666. C’était là. Son enfant et sa douce femme se trouvait juste derrière cette porte. Il mourrait d’envie de les voir, pourtant il n’entra pas. Il n’osait franchir le seuil de cette chambre. Il savait que dans quelques minutes, sa vie allait être changée à tout jamais. Il attendit de se calmer et d’être prêt psychologiquement.
Lorsqu’il eut trouvé en lui suffisamment de courage, il leva la main au niveau de son visage, prit une grande inspiration et toqua à la porte. Trois fois, comme d’habitude. Le silence qui s’ensuivit lui glaça le sang. Pourquoi ne lui répondait-elle pas ? Etait-elle fâchée contre lui d’avoir trop tardé ? Y avait-il un problème qu’elle avait peur de lui montrer ? A nouveau, les pensées se rencontrèrent dans sa tête, toutes plus catastrophiques les unes que les autres. Il frappa plus fort sur le bâtant de bois, ses coups étant répercutés par le petit panonceau de bois indiquant le numéro de la chambre qui rebondissait contre la porte au moindre choc. Une petite voix s’éleva derrière la porte, une voix faible mais pourtant parfaitement audible.

-Entrez...

Nagamaru ouvrit lentement la porte, se rendant compte qu’il l’avait simplement réveillée. Il referma la porte avec délicatesse derrière lui. Toutes ses mauvaises pensées s’envolaient, au fur et à mesure qu’il avançait dans la pièce. La pièce était assez exigüe, décorée avec des couleurs vives, voire pétantes, notamment un jaune qui virait presque au fluo. L’air ambiant était parfumé par une odeur de cataplasme de feuilles, très connus pour leurs vertus adoucissantes. C’est ce qui servait de linge pour les nourrissons à l’époque. La pièce était dotée d’une chambre de repos et d’un couloir menant à la sortie, ce qui faisait que bien qu’ayant pénétré dans la pièce, Nagamaru ne voyait toujours pas sa femme. Il ne voyait pour l’instant que la large fenêtre qui éclairait la pièce et une partie du mur. Il fit un pas hésitant, puis un deuxième. Il passa finalement timidement la tête dans la pièce et son cœur se crispa.
Là, juste devant lui, un spectacle émouvant lui fit monter les larmes aux yeux. Dans le lit en bois qui se trouvait au centre de la pièce, se trouvait sa femme, plus belle que jamais, allongée parmi les draps. Elle semblait exténuée, mais cela n’enlevait rien à sa beauté. Nagamaru aurait pu la regarder pendant des journées entières, sans se fatiguer et sans se lasser une seule seconde.
Au bout de quelques instants, Ayame leva la tête pour voir qui venait la voir et son visage s’illumina en apercevant le visage de son bien-aimé.

-Nagamaru !! Te voilà enfin. Regarde, regarde comme il est beau.

Elle souleva une partie du drap qui la recouvrait et découvrit, enroulé sur lui-même, dans un sommeil qui semblait profond, leur fils. A la vue du petit bébé roulé en boule, Nagamaru écarquilla les yeux au maximum, comme s’il voulait s’imprégner à vie de la vision qui lui était offerte. Il essaya de parler, mais ne put que produire de petits sons incompréhensible et à peine audible. Il avait la gorge sèche et ne pouvait rien articuler, mais de toute façon il ne savait pas quoi dire. Un sourire béat lui traversa le visage de part en part et il se précipita auprès du lit, pour finalement tomber à genoux. Nagamaru s’avança pour placer son visage exactement au même niveau que la petite et frêle créature endormie devant lui. Une larme chaude et salée coula le long de sa jour venir s’écraser au coin de ses lèvres tremblotantes. Il tendit les bras et souleva délicatement le bébé, en faisant bien attention à lui tenir le cou et à ne pas le réveiller. Il le regarda admirativement plusieurs minutes, parfaitement immobile, émerveillé par le miracle de la nature, et finit par déposer un baiser sur le front fripé du nouveau-né. Il le reposa doucement et se tourna vers Ayame, qui souriait de voir son mari, si fort, fier et sûr de lui habituellement, être totalement décontenancé par un être d’une vingtaine de centimètres et d’à peine trois kilos. Elle tendit une main amoureuse vers Nagamaru et celui-ci s’approcha d’elle. Il s’allongea à ses cotés dans le lit de repos et la serra dans ses bras. Tout deux étaient immensément fier de leur fils. Ils restèrent immobiles, les yeux levés vers le plafond, les pensées perdues entre des craintes, des espoirs, des projets...
Finalement, Ayame lui prit la main, le sortant en sursaut de ses pensées. Elle lui chuchota à l’oreille.

-Dis, comment on va l’appeler notre tout petit garçon.
-Je ne sais pas moi.....je veux que tu le choisisses toi-même. Tu es ma femme et c’est à toi de décider du nom de notre premier enfant.
-Hé bien, soit, mais dans ce cas tu choisiras le prochain.

Ayame ferma les yeux, à la recherche d’un nom pour le petit garçon qui partageait leur lit, et qui partageait désormais leur vie. Elle se mit à faire le tour de tous les prénoms qu’elle connaissait, dans sa famille, ses amis et toutes ses connaissances. Soudain, elle repensa à l’oncle de sa mère, il se nommait Madara Tateno et elle trouvait que ce prénom possédait une certaine clase, une certaine prestance. Elle réfléchit un certain moment si elle ne trouvait pas un meilleur nom, repensant à tous les noms qui lui restait dans sa mémoire, mais elle décida finalement que Madara était le meilleur nom qu’elle aurait pu lui trouver. Elle tourna la tête en direction de Nagamaru qui la regardait avec amour depuis tout à l’heure et lui sourit.

-Que penses-tu de...Madara ?
-Madara ?.....Madara Uchiwa...Ouais ca sonne bien!

Il prit son enfant, dans ses bras, et le souleva en l’air afin de bien le voir en entier. Il remarqua que celui-ci était en vérité réveillé et son regard était assez vif. Il observait partout, d’un air curieux de la vie, dont il avait tout à apprendre, sans bruit. Il ne faisait pas un bruit, pas un pleur, pas un grognement. Il se contentait de regarder l’homme et la femme qui avaient les yeux posées sur lui. Ils avaient l’air gentil.

-Hé bien c’est d’accord. Dorénavant, tu t’appelleras Madara Uchiwa. Bonjour Madara.

La fenêtre s’ouvrit sous l’effet d’une légère brise, laissant pénétrer un vent tiède qui réchauffa agréablement l’air de la pièce. Nagamaru donna le petit Madara à sa mère qui lui donna le sain, pour la quatrième fois de la journée. Madara ne faisait jamais le moindre son, ne s’énervait pas. Nagamaru s’approcha de la fenêtre dans le but de la fermer, mais il ne put s’empêcher de se poser sur le rebord de la fenêtre et de se laisser bercer par le vent. Il ferma les yeux et laissa le soleil lui réchauffer la peau. Il se sentait extrêmement bien, comme dans un état second. Un oiseau chanta, comme pour marquer le bonheur dans lequel il nageait actuellement. C’était un rossignol. Ou une mésange peut-être. Nagamaru n’avait jamais réussi à reconnaître les oiseaux par leur chant. Mais pour être honnête, en ce moment, c’était le dernier de ses soucis.....
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:07

2) Un enfant pas comme les autres

La nuit venait de tomber, la nature s’endormait paisiblement, laissant place aux créatures de la nuit. Les soirées étaient désormais plutôt fraîches et arrivaient de plus en plus tôt, privant chaque jour le monde de quelques minutes de soleil. Pourtant, cela n’empêchait pas les habitants du village de se promener dans la rue. Il est vrai que la température avait tendance à chuter doucement, mais cela restait tout à fait supportable. La lune était haute dans le ciel, éclairant le monde d’une lumière blafarde, blanche et immobile. Sous un tel éclairage, le monde semblait ralenti, stoppé dans le temps, comme si la vie s’arrêtait lorsque le soleil n’était pas la pour lui donner son énergie.
Un frisson parcouru le bras d’Ayame ; elle avait malgré tout un peu froid. Nagamaru le remarqua et passa son bras par-dessus son épaule afin de la serrer contre lui. Il enleva une manche de son manteau et le passa sur les épaules de sa femme. Ayame tourna la tête vers lui et lui offrit la chose qui lui faisait le plus plaisir au monde, un sourire sincère. Reliés tout les deux par le morceau de tissu, ils continuèrent à marcher. Ayame et Nagamaru partageait un bonheur sans précédent, depuis la naissance de leur enfant, le petit Madara. Cela faisait maintenant presque un an que le petit Uchiwa était venu au monde et depuis ce jour, ses deux parents nageaient dans le bonheur. Ils se rendaient au restaurant du coin pour fêter avec un petit peu d’avance l’anniversaire de Madara. Son tout premier anniversaire. En réalité, il n’aurait un an que le surlendemain, mais une fête réunissant tout le clan Uchiwa avait été prévu et ses parents avaient souhaité fêter l’événement avec un petit peu d’intimité également. La coutume voulait que les premiers anniversaires se passent avec toute la famille, mais Ayame avait souhaité malgré tout marquer l’événement juste tout les trois. Et puis cela leur permettait de faire une petite sortie.
Ils arrivèrent devant le fameux restaurant, une grande bâtisse en bois comportant plusieurs étages, éclairée par de nombreux lampions. Lorsqu’ils pénétrèrent dans le bâtiment, un jeune homme s’approcha d’eux et leur proposa de leur prendre leur manteau, puis il les guida vers une table pour quatre situé près du feu. Il avait du remarquer qu’Ayame avait froid pour leur proposer une place si recherchée en ce temps. Ou peut-être était-ce à cause du nourrisson. En tout les cas, Nagamaru accepta l’emplacement et alla s’asseoir aux cotés de sa compagne et de son fils, près des flammes qui diffusaient une douce chaleur dans toute la pièce. Ayame posa Madara sur une petite chaise qui avait été disposée spécialement pour eux. Ensuite, elle s’assit sur la chaise que lui avait tirée Nagamaru, enfin, celui-ci s’assit à son tour. Un serveur leur apporta par la suite une liste sur laquelle étaient inscrits tous les plats qu’ils pouvaient leur servir. Ils la posèrent entre eux deux, afin que chacun puisse lire à son aise.

Honigiri 3 ryos
Sushi 2 ryos
Sashimi 2 ryos
Nems 3 ryos
Domburimono 5 ryos
Daikon 4 ryos
Ramen 8 ryos
Yakisoba 7 ryos
Tsukune 5 ryos
Oden 6 ryos

Le menu ne montrait que des plats relativement bon marché, mais de toute façon, la petite famille était loin de rouler sur l’or. Ils furent donc satisfaits des petits prix affichés sur la carte. Malgré cela, l’intérieur était meublé de façon très chic. Après quelques minutes, le serveur revint prendre leur commande. Après avoir inscrit le plat de nems pour deux personnes et l’honigiri, il partit préparer leur commande. Nagamaru et Ayame se tournèrent vers Madara après que celui-ci se soit relevé dans son fauteuil, comme s’il s’impatientait. Il émit un petit chouinement et se rassit. Visiblement, il commençait à avoir faim. Etonnement, il se tenait parfaitement droit, comme un adulte bien élevé. Sans que cela ne s’explique, Madara agissait toujours comme une grande personne. En réalité, cela s’expliquait assez simplement, Madara avait l’habitude d’observer très attentivement le monde qui l’entourait et de s’en inspirer pour savoir comment agir. C’est de cette manière qu’il apprenait chaque chose. Il essayait d’imiter le comportement des autres avant de le faire soi-même quand il en était possible. Ayame et Nagamaru ne comprenait pas d’où lui venait un tel don, mais ils en étaient plutôt fiers. Leur fils apprenait tout très vite et passait pour un surdoué.
Les deux parents se mirent à discuter de choses diverses et variées, mais Madara n’en avait rien à faire, il ne pouvait comprendre sur quoi portait la discussion. Il se mit à observer tous les gens qui se trouvaient à l’intérieur du restaurant. Son regard se perdait sur tous les détails du restaurant qui ne lui était pas du tout familier. Depuis qu’il était né, Madara vivait chez lui où au manoir du clan Uchiwa. Quel changement pour lui ! Il n’avait jamais vu autant d’inconnus, des murs recouverts de tapisseries, ni même une véritable cheminée. Leur maison était chauffée grâce à un foyer de braise dans la pièce centrale et c’était donc la première fois qu’il voyait un feu de cheminée. Son regard s’attarda très longuement sur les douces flammes qui dansaient dans l’âtre.



Les flammes se déformaient, disparaissaient, apparaissaient, s’entrecoupaient, changeaient de couleurs, crépitaient... Le spectacle était tout bonnement épatant. Son regard resta bloqué tellement longtemps qu’Ayame le remarqua. Elle essaya de remarquer ce que regardait si intensément son fils et vit qu’il avait les yeux rivés sur le feu de cheminée. Elle sourit et passa sa main devant les yeux de l’enfant, qui revint immédiatement à ses esprits. Dés que le contact visuel avait été rompu, Madara revint à lui. Il avait été comme hypnotisé par le spectacle enchanteur du feu.
Celui-ci leva la tête, sourit à sa mère et repris son travail d’observation de la salle, tandis que sa mère reprit le cours de sa conversation avec Nagamaru. Son attention se porta sur une famille qui mangeait à la table située juste à coté de la leur. La famille était constituée d’un couple d’une quarantaine d’année et de leurs six enfants. Madara n’avait jamais vu autant d’enfants se ressemblants. En vérité, c’était la première fois que Madara voyait des frères et sœurs. Bizarrement, il se mit à les fixer tous intensément, comme si leur lien de parenté leur procurait des pouvoirs extraordinaires et que quelque chose de fantastique allait bientôt leur arriver. Pourtant, après près d’une demi-heure, Madara détourna le regard, déçu du peu d’intérêt que présentait cette famille. Il avait cependant remarqué quelque chose, les parents ne s’occupaient que du petit dernier et n’accordaient pas la moindre attention aux autres. Il se mit à penser que cela devait vraiment être dommage de devoir partager ses parents avec d’autre gens. Les parents faisaient fatalement un peu moins attention à nous. Madara continuait à regarder les relations de la famille d’à coté lorsque le serveur arriva.

-Des nems et un honigiri. Voila messieurs dames. Vous prendrez autre chose avec ça ?

Nagamaru et Ayame se regardèrent, puis Nagamaru regarda dans son porte-monnaie. Après un très rapide calcul mental, il commanda une portion de riz pour trois personnes et une bouteille de Saké. D’après ses calculs, il leur resterait juste assez pour pouvoir se payer un dessert chacun.

-Tiens Madara, voila ton petit Honigiri.



Ayame le posa devant Madara qui lui offrit un large sourire en échange. Il était très friand de ce genre de plats très simple et de toute façon, son singulier manque de dents ne lui permettait pas d’accéder à un large choix de plats. Ayame tenta de prendre la cuillère pour donner à manger à Madara, mais celui-ci la devança. Il prit très vite la cuillère et la planta dans la boulette de riz. Ayame fut très étonnée de voir son jeune fils essayer de se débrouiller tout seul, mais le laissa. Elle n’allait pas l’empêcher de se débrouiller.
Madara souleva la cuillère en prélevant quelques grains de riz et la souleva jusqu’au niveau de sa bouche. Arrivé à ce niveau, il l’ouvrit et enfonça maladroitement le riz à l’intérieur. Puis il referma la bouche et sentit le gout du riz se diffuser lentement sur sa langue. Il retira la cuillère un peu trop violement ce qui éclaboussa la nappe de quelques gouttes de bave, mais il s’en fichait. Il avala les grains de riz et se tourna vers ses parents en riant. Il avait réussi tout seul.
Ceux-ci n’avaient pas raté une miette de la scène qui s’était déroulée devant leurs yeux. Ayame avait bien remarqué que Madara n’avait pas quitté un point de la salle durant toute l’opération. Elle tourna son regard et vit un homme, assis dans le coin de la salle qui mangeait lui-même un honigiri. En réalité, Madara avait imité le moindre mouvement de cet homme et les avait reproduits. En tout les cas, il avait réussi et fut récompensé par un bijou sur la jour d’Ayame et d’une caresse dans les cheveux de la part de Nagamaru. Madara continua de manger son riz tout seul, jusqu’à ce que sa cuillère cogne contre quelque chose de dur. Il s’agissait de la prune. Effectivement, Madara ne pouvait plus porter tout simplement la cuillère à la bouche, la prune était trop grosse. Pas démoralisé le moins du monde, il planta la cuillère au milieu et se mit à l’agiter pour tenter d’exploser le fruit encombrant. A force de l’écraser, de l’agiter et de la tordre, la prune finit par se déchirer lentement. Il recommença l’opération jusqu’à ce que les morceaux soient suffisamment petits pour être avalés sans risque. Après avoir mangé son honigiri en entier, Madara se frotta la serviette sur le visage, comme il avait vu faire son papa. Malheureusement, il essuya encore plus les morceaux de prunes, ce qui lui barbouilla complètement le visage. En voyant cela, Nagamaru explosa de rire et s’empressa d’essuyer le visage de son fils.

-Alalala, au moins tu as essayé, c’est déjà très bien. Même si tes méthodes sont parfois étranges. Je n’avais jamais découpé une prune en la déchiquetant.
-Ba, il a le temps d’apprendre, c’est déjà très bien qu’il ai réussi à tout manger tout seul.

Madara se mit à rire. Il était fier de lui et il aimait bien que ses parents s’occupent de lui. En attendant la fin du repas, Madara s’amusa avec sa cuillère et ses baguettes, ne s’occupant plus de rien d’autre.
Finalement, le serveur arriva avec les desserts qu’ils avaient commandés au préalable. Il déposa deux plats de daigaku imo devant les deux parents et un petit bol de Karintô devant Madara qui s’empressa de s’emparer d’un des bâtonnets sucrés avant de l’enfourner dans sa bouche.





Il se mit à le sucer de façon à récolter tout le sucre, pendant que ses parents se régalaient des petites friandises. Lorsqu’ils eurent tout les trois fini, Nagamaru paya la note du restaurant et ils sortirent. Le gérant du restaurant leur avait offert une petite ristourne, prétextant que c’était pour eux un plaisir d’avoir de si sympathique clients. Nagamaru savait qu’il ne s’agissait que d’une technique pour les inciter à revenir, mais de toute façon, ils avaient déjà l’intention de revenir. Ils profitèrent donc tout simplement de la petite réduction, en faisant semblant de croire que les paroles du vendeur leur paraissaient sincères.
Arrivés au milieu de la rue, ils furent pris par le vent nocturne qui soufflait au beau milieu de la rue. Comme il s’agissait d’une nuit d’été, il ne faisait pas froid et la petite famille se mit à marcher lentement, les cheveux aux vents, se dirigeant vers leur demeure accueillante qui les attendait.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:07

La lune éclairait leur chemin d’un éclat blafard et la visibilité était parfaite, bien que légèrement glauque. Le retour se fit dans un silence paisible, la rue était déserte et seul le sifflement du vent à travers les maisons émettait un faible bruit. Madara était accroché dans le dos d’Ayame et avait posé négligemment sa tête sur le dos de sa mère. Bercé par le balancement des pas, il s’endormit très rapidement.
Il se réveilla au moment où ses parents le déposèrent dans son petit lit. Il entrouvrit difficilement un œil endormi. Ayame et Nagamaru lui firent chacun un tendre baiser sur le front. Rassuré, Madara referma son œil, se retourna sur le coté, comme il avait l’habitude de dormir et s’endormit immédiatement. Il n’avait pas l’habitude de veiller aussi tard et le copieux repas suffit à l’envoyer aux pays des rêves.
Nagamaru et Ayame restèrent longtemps au dessus de son berceau, l’un contre l’autre, à observer dormir leur fils. Il semblait si paisible, si heureux lorsqu’il dormait que ses parents n’osaient même plus bouger, de peur de le réveiller. Finalement, le plus discrètement possible, ils quittèrent la pièce. En refermant la porte derrière lui, Nagamaru jeta un dernier regard à son fils et fut remplis d’un sentiment de fierté sans précédent. Leur enfant était vraiment magnifique.

**********************************************

Le lendemain, Madara se réveilla très tôt et se mit à geindre, pour que ses parents viennent le sortir de cette prison de bois qu’était son berceau. Au son du pleur de son fils, Ayame entrouvrit un œil mal réveillé et se retourna pour faire face à son mari, mais apparemment, celui-ci ne s’était pas réveillé. Ou en tout cas, faisait semblant de ne pas l’être. Elle soupira donc doucement et se leva du lit. Il semblerait que soit à elle qu’incombe la tache de sortir Madara. Elle regarda par la fenêtre au passage. Le ciel était en pleine incandescence, le soleil étant juste en train de se lever. Les nuages se teintaient de rouge et le soleil commençait à apporter un petit peu de sa lumière sur le monde, chassant la nuit de toutes ses forces. Ayame plaqua sa main contre son visage.
Malgré tout l’amour qu’elle portait à son cher fils, elle le maudissait toujours de se lever aussi tôt. La grasse matinée était devenue une notion particulièrement abstraite pour eux. En effet, Madara se levait tout les jours en même temps que le soleil. Elle se rendit donc dans la chambre, afin de faire cesser le long pleur plaintif qui résonnait dans toute la maison. Elle ouvrit la porte et dés qu’il la vit, Madara s’arrêta instantanément de pleurer et lui fit un grand sourire. Lorsque sa mère le prit dans ses bras, Madara la serra dans ses bras. Il sentait que cette journée s’annonçait très bien.
Ayame lui fit une caresse dans les cheveux et une bise sur le front.

-Tu sais qui c’est qui à un an aujourd’hui ? C’est toi, eh oui.

Madara n’avait pas comprit, mais il avait sentit que sa mère était enthousiaste et se mit à rire, sans savoir pourquoi. Elle l’emmena jusque dans le salon et alla réveiller Nagamaru. La journée allait s’annoncer longue et ils devaient se préparer. Ils devaient se rendre au manoir Uchiwa, repère de la totalité du clan, afin de préparer la fête d’anniversaire de Madara. Le premier anniversaire était le plus important pour les Uchiwas, comme dans la plupart des clans. En effet, en ces temps de pauvreté, la mortalité infantile était très importante. Cette fête symbolisait donc la survie de l’enfant. On considérait qu’après un an, un enfant avait plus de 90% de chances de survivre.
Ils se préparèrent donc à partir, en mettant leurs plus beaux habits, préparant quelques plats et emmenant des décorations pour la salle. Nagamaru se rendit dans la salle de bain afin d’être tout propre, mais soudain, il se rendit compte qu’il n’avait aucune affaire digne de ce nom. Son plus beau kimono était salle et il n’avait donc rien à se mettre. Il sortit immédiatement de la salle de bain et se précipita vers sa femme. Ayame le gronda car elle l’avait prévenu de ne pas mettre son beau kimono pour une simple sortie au restaurant, mais Nagamaru avait insisté pour le mettre et s’était finalement taché. Mais maintenant, il devait trouver quelque chose d’autre à se mettre pour la grande fête des Uchiwas. Il se mit à farfouiller dans tous les placards et tous les tiroirs. Il ne trouva rien de rien, et finit par chercher dans le grenier. Il regarda autour de lui et vit une grosse malle qui avait appartenue à son grand père. Il passa son doigt lentement sur le couvercle, laissant une longue trace. Nagamaru souffla très fort pour faire s’envoler cette très grosse couche de poussière. Le nuage qui s’en dégagea le fit tousser, mais la beauté de la malle qui se trouvait sous ses yeux le subjugua. Elle était entièrement construite de bois, avec des sculptures et des peintures représentant des scènes de guerre sanglantes. Nagamaru l’ouvrit avec délicatesse, presque religieusement. La malle contenait des tas et des tas de vieux vêtements. Il se mit à les sortir un par un, cherchant désespérément un kimono de fête.
Soudain, il souleva un pantalon et vit un magnifique kimono qui reposait dans le fond de la caisse. Il le souleva et le déplia afin de le voir dans sa totalité.



Il était tout simplement magnifique, d’un noir d’encre et de bordures rouges. Sur tout le corps, étaient cousus des nuages de velours rouges, entourés de blanc. Il était d’une classe sans précédent. Immédiatement, Nagamaru fit une prière pour remercier son grand père de posséder un aussi beau costume, rangea tout les vêtements dans la malle et descendit à toute vitesse le montrer à Ayame. Il se planta devant elle et tourna sur lui-même pour qu’elle puisse l’admirer sous toutes ses coutures. Ayame poussa un cri d’admiration en le voyant. Il faut avouer que Nagamaru avait vraiment beaucoup de style dans ce kimono.

-Wouahhh !!! Mais d’où est-ce que tu sors ce costume ? Il est tout simplement splendide.

Nagamaru explique qu’il l’avait trouvé parmi les vêtements de son grand-père qu’ils gardaient au grenier sans même le savoir. Ayame le félicita pour sa découverte, mais le pressa malgré tout d’aller se préparer, ils se devaient d’arriver le plus tôt possible. Après tout, c’est de la fête de leur fils qu’il s’agissait, non ? Nagamaru retourna donc se laver, content d’avoir trouvé quelque chose à se mettre pour la fête. Pendant ce temps là, Ayame s’était faite belle et avait mit un beau petit costume à Madara qu’ils avaient acheté exprès pour la fête.
Lorsqu’ils furent tous prêt, ils sortirent dans la rue ensoleillé afin de ce rendre au grand manoir Uchiwa. Le manoir se trouvait de l’autre coté du village, mais la température était excellente, à tel point que c’était un véritable plaisir de marcher dans la rue.

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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:08

Ils arrivèrent finalement devant l’impressionnante bâtisse sur le mur de laquelle un énorme éventail était peint. Il s’agissait du symbole du clan, et beaucoup de ninjas tremblaient rien qu’en l’apercevant. Ils ouvrirent la lourde double porte de chêne et virent des dizaines de visages se tourner vers eux. Beaucoup d’invités étaient déjà arrivés à première vue, mais à vue de nez, il en manquait une bonne cinquantaine. En effet, le clan Uchiwa était un très grand clan comportant près de 80 membres. Ayame et Nagamaru se mirent donc à faire le tour, saluant un à un chaque membre du clan avec le même respect. A chaque fois, la personne voulait prendre Madara dans ses bras, pour lui souhaiter son anniversaire, et à chaque fois, Ayame était obligé d’accepter. Un jour comme celui-ci, il était normal que tout le monde veuillent voir Madara. Lorsqu’ils eurent enfin fini, Nagamaru se pencha vers sa femme et lui murmura à l’oreille.



-On a bien fait d’arriver tôt, hein ? Sinon on aurait passé la journée à dire bonjour à tout le monde.



Ayame pouffa de rire, pensant que c’était sacrément vrai et plaignant sincèrement celui qui arriverait en dernier. Elle déposa ensuite Madara dans le parc où se trouvaient tous les enfants en bas âge et partit aider à préparer la fête qui n’aurait lieu que le soir. Madara resta donc là, s’amusant avec les autres enfants. Madara n’avait qu’un an et ne savait pas marcher. Il ne put donc pas jouer à beaucoup de jeu, mais il s’assit dans un coin et s’adonna à son passe temps favori, l’observation. Il passa donc l’après-midi à observer les enfants plus grand jouer ensemble, sans prononcer un mot, sans râler, sans geindre ou pleurer, jusqu’au soir, lorsqu’Ayame vint le rechercher. Elle le prit dans ses bras, bientôt suivie par les autres mères venant elles aussi chercher leur enfant. Ils se rendirent ensuite tous ensemble en direction de la grande salle où le repas allait avoir lieu.







Lorsqu’ils pénétrèrent dans la salle, les yeux de Madara s’illuminèrent. La salle était décorée de façon tout simplement sublime. Les murs étaient recouverts de tapis orientaux, cousus de fils rouge et or, aux motifs noirs profonds. La longue table d’ébène était recouverte d’une nappe de dentelle blanche. Sur celle-ci, des couverts d’or reposaient autour d’assiettes en argent. Les chaises étaient recouvertes de velours étaient disposées tout autour de la table. Des guirlandes pendaient du plafond, formant le nom de « Madara ». Partout, cela brillait, partout, cela scintillait, partout, cela s’illuminait. Madara n’avait jamais rien vu d’aussi beau.



Chacun s’assit à sa place, le plus souvent par famille, mais aussi parfois les enfants étaient mis ensemble afin de leur éviter le célèbre ennui des repas de famille. Ayame posa Madara sur ses genoux et s’assit en bout de table, la fête ayant été préparée pour Madara. Nagamaru s’assit donc juste à coté. Le repas commença alors, les discussions allant bon train et le repas étant effroyablement bien garni. Autour de la table, se trouvaient environ 75 Uchiwas, tous de la même famille. Des serviteurs amenaient les différents plats au fur et à mesure et devaient faire un nombre de va et vient assez impressionnant pour réussir à amener des plats sur toute la longueur de la table. L’ambiance était somme toute assez agréable, mais il était malheureusement impossible de discuter avec tout le monde, ce qui pouvait peiner certains.



************************************************************************



A la fin du repas, plusieurs personnes se levèrent, très vite suivies par la totalité de l’assemblée. Le chef du clan, situé à l’autre extrémité de la table, se leva et prit son verre, visiblement afin de porter un toast. Tout le monde se tut immédiatement et Ayame et Nagamaru se levèrent également, Madara s’agrippant à leur bras. Le chef s’éclaircit la gorge et s’adressa à ses membres.



-Ecoutez moi tous. Aujourd’hui est en grand jour pour nos chers amis, Ayame et Nagamaru. Leur fils Madara à désormais achevé sa première année dans notre monde et nous l’’en félicitons. C’est pour cette raison que nous sommes réunis ici ce soir. Chaque nouveau membre dans notre clan apporte avec lui l’espoir que ce dernier fasse prospérer le clan. En espérant que Madara devienne un grand ninja dont nous pourrons être fier, buvons.



Tout le monde applaudit et prit son verre. Dans un esprit bon enfant, chacun compta « un, deux, trois » et avala d’un seul coup son verre de saké. Au moment où ils reposaient leur verre, un mot résonna dans la pièce, parfaitement audible par tous.



-Uchiouah.



Tout le monde s’immobilisa, se regarda et se tourna vers l’origine du mot. Tous les regards se braquèrent sur Madara, y compris ceux de son père et de sa mère. Le petit Uchiwa venait juste de prononcer son premier mot. Il venait de dire « Uchiwa », le nom du clan, le nom qui faisait peur au monde par delà les frontières. Un silence d’étonnement tomba sur l’assemblée et le chef s’approcha sans un bruit. Il prit Madara dans ses bras et le regarda très attentivement, comme s’il voulait lire dans sa tête. Madara le regarda en souriant et tendit sa main pour lui toucher le visage. Le chef sourit et le porta bien haut afin que chacun puisse le voir.



-Le premier mot de cet enfant vient d’être prononcé. Il a parlé pour la première fois, et cela afin de prononcer le nom du clan. Il me semble évident que nous avons là un signe des dieux. Madara Uchiwa va provoquer la grandeur du clan, il deviendra un ninja exceptionnel qui redorera le nom déjà brillant des Uchiwas. Pour Madara hip, hip, hip ?



Un grand Hourra enthousiaste s’éleva de la tablée. Ensuite, tout le monde se rendit dans la place centrale, située à l’extérieur, afin d’assister à la traditionnelle représentation de pyrotechnie du clan. Ce spectacle était assez réputé dans le monde ninja, mais très peu avait la chance de voir une de ses représentations. En effet, ce spectacle était interprété par des membres du clan Uchiwa, à l’attention de membres du clan Uchiwa. Autrement dit, seuls les membres du clan avaient la chance d’assister à cela, mis à part quelques invités spéciaux qui avaient eu l’infime honneur d’être considérés comme appartenant à la famille, au moins le temps d’une soirée.

Ils s’installèrent donc à même le sol, juste devant l’estrade. Nagamaru prit le petit Madara sur ses épaules et attendit le début de la représentation. Des chuchotements discrets fusaient de la foule. Mais lorsque les artistes arrivèrent sur scène, un silence total tomba. L’excitation était palpable. Tout le monde applaudit de toutes ses forces, puis la scène commença.

Le chef s’avança, plaça sa main devant sa bouche et un long jet de flamme en sortit. En faisant varier la température, la teinte de cette flamme variant entre le rouge, le jaune et le blanc. Plusieurs autres membres le rejoignirent et l’imitèrent, formant une splendide fontaine de feu, dont chaque flamme avait une couleur légèrement différente, comme un dégradé. Ils se mirent à tourner et à changer la taille des flammes. C’était parfaitement splendide.

Madara était extrêmement excité par la vue des flammes. Il se souvint des flammes dans la cheminée du magasin, la veille et se dit que celles-ci étaient encore plus belles. Il se pencha en avant d’enthousiasme et Nagamaru avait du mal à l’empêcher de tomber.

En associant un Katon avec un Suiton, une colonne de vapeur s’éleva de chaque coté de la scène. Ces nuages diffusèrent la lumière dans toutes les directions, les flammes dansant derrière elles. Une musique s’éleva afin d’accompagner le spectacle. Les housenka no jutsu eurent beaucoup de succès, les hommes envoyaient des centaines de petites boules de feu dans le ciel, qui s’éteignaient au fur et à mesure. Les Uchiwas dansaient dans une chorégraphie complexe. La moindre erreur pouvait provoquer des brulures irréversibles.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:08

Si quiconque croisait la trajectoire d’une boule de feu, les conséquences pouvaient être très graves. Cela dura près d’une heure et demie, les artistes se renouvelant régulièrement à force d’utiliser du Chakra.

Madara n’avait pas raté une seule secondes du spectacle, véritablement captivé par les formes incandescentes, dansant devant lui. Le clou du spectacle eut l’effet escompté. Les pyrotechniciens se regroupèrent au milieu de l’estrade afin de concentrer leurs attaques. Ils crièrent ensemble « Ryuuka no jutsu » et un gigantesque dragon de feu s’éleva dans le ciel, en crachant lui-même des volutes de fumée.







Tout le monde cria d’admiration et applaudit à tout rompre. Le spectacle était terminé et Madara venait de passer la plus belle soirée de toute sa vie, et ceux, certainement pour longtemps. Le chef s’avança sur la scène et tout le monde put voir avec admiration la fameuse pupille des Uchiwa. Le Sharingan. Le chef était un des seuls à avoir réussi à développer le plus célèbre Dojutsu du monde. Seuls les combattants les plus puissants y étaient parvenus. Nagamaru en faisait parti, et il en était particulièrement fier.

Le chef ouvrit grand les yeux et les virgules se mirent à tourner à toute vitesse dans sa pupille. Il utilisait un puissant genjutsu globale. Le monde devint complètement noir, puis des arcs en ciel tombèrent du ciel et s’écrasèrent contre le sol en faisant jaillir des gerbes de couleurs dans tous les sens. Toute une vision idyllique se déroula devant leurs yeux et Madara sentit un bien être sans précédent l’envahir. En vérité, tout le monde était dans le même cas. Le chef avait lancé un genjutsu de relaxation, afin que chacun aille se coucher serein, pour faire retomber l’excitation du spectacle. Après environ trois secondes, Le chef relâcha son emprise sur l’esprit des gens. Tout le monde se réveilla, après une aussi longue inactivité, ils durent s’étirer. Dans le genjutsu, ils avaient passé environ trois heurs, tandis que seulement trois secondes s’étaient écoulées dans le monde réel. Tout le monde se leva, applaudit et se mit à discuter du spectacle avec enthousiasme et beaucoup de bruit. Certains enfants se vantaient de maîtriser quelques Katons qui ont été utilisés dans le show. Madara était tout excité, malgré le genjutsu relaxant. Il poussait des petits cris et sautillait sur les épaules du pauvre Nagamaru qui craignait perpétuellement que celui-ci tombe.



-Madara, calme toi...Bon Ayame, on y va ? La fête est finie, non ?



En effet, plus de la moitié des invités étaient déjà partie et la plus grande partie de ceux qui restaient allaient dormir sur place. Ayame acquiesça et ils allèrent saluer tout le monde avant de partir. Cela leur prit longtemps, mais ils finirent par saluer le chef, le dernier ; après ils pourraient y aller. Mais lorsqu’ils voulurent prendre congé, le chef s’approcha d’eux, et glissa sa tête entre la leur, de manière à avoir leurs oreilles juste à coté de sa bouche. Il leur murmura alors.



-Faites bien attention à lui, il deviendra vraiment quelqu’un d’exceptionnel. Je ne saurais pas dire dans quel sens, mais prenez soin de lui. Que Dieu vous garde mes enfants.



Ayame et Nagamaru hochèrent la tête et se reculèrent pour s’incliner. Ils repartirent ensuite en direction de leur maison. Dans la rue, Madara s’assoupit, provoquant un sourire complice de ses parents. Nagamaru le descendit de ses épaules et le donna à sa femme. Ayame le prit dans ses bras et ses pas servirent à le bercer. Lorsqu’ils arrivèrent chez eux, Ayame déposa délicatement le petit Madara dans son berceau, en espérant secrètement que celui-ci soit suffisamment fatigué pour se réveiller tard, pour une fois. Madara était déjà profondément endormi, son esprit étant rempli de flammes dansantes au rythme de la musique, de toutes les couleurs, de toutes les tailles. La nuit passa lentement, au milieu de ces rêves embrasés.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:08

3) L’intrus







La rue du marché était complètement bouchée, noire de monde et il était très difficile de circuler entre les nombreuses personnes venues faire leur courses. Le marché était très fréquenté et très apprécier par les habitants, il s’agissait su moment de la semaine où ils se retrouvaient tous, pour faire des réserves à moindre prix, certes, mais aussi et surtout pour prendre l’air et décompressé de la tension accumulée au cours de la semaine. En effet, le marché avait lieu le samedi, après une rude semaine de travail. Chacun se promenait entre les stands, regardant frivolement les articles à la recherche d’un nouvel objet inutile mais joli ou rare qu’il pourrait être agréable de posséder. Les conversations allaient bon train, entre marchand, entre clients ou entre connaissances s’étant retrouvé par hasard. Le brouhaha qui s’élevait de la foule était trop important et Ayame avait décidé de rester au dehors de la foule, dans la rue adjacente à celle du marché. Nagamaru était donc parti seul, dans la foule, à la recherche d’un sac de pomme de terre pour le diner. Elle était restée auprès de Madara qui était bien trop jeune pour s’aventurer dans un endroit aussi fréquenté et aussi dense.



Madara avait maintenant deux ans, depuis un petit peu plus d’un mois. Jusqu’alors, il avait fait preuve d’un calme et d’un mutisme étonnant pour un garçon de cet âge. Il passait son temps à observer le monde qui l’entourait, souriant abondamment. Son sourire était parfaitement adorable, à chaque fois qu’il offrait un de ses beaux sourires à sa mère, Ayame ne pouvait s’empresser de l’étreindre en l’embrassant. Madara avait déjà prononcé ses premiers mots depuis plus d’un an. Etonnement, son premier mot n’avait pas été « maman », ni même « papa », provoquant une joie mêlée de déception à ses parents. Non, en réalité son premier mot avait été « Uchiwa ». Beaucoup au sein du clan avaient vu là un signe, un présage de l’avenir de cet enfant. Il deviendrait une icône du clan, un grand ninja. Ses parents, à l’inverse, n’avaient interprété ce mot que d’une façon logique. Madara vivait au sein du clan Uchiwa, dans leur manoir, entouré par les membres du clan. Il était donc logique qu’il entende plus régulièrement le mot « Uchiwa » que le mot « maman » ou « papa ». Quoi qu’il en soit, depuis ce jour, où il avait parlé pour la première fois, Madara avait développé son langage étonnement rapidement. Sa capacité d’observation et d’analyse faisait qu’en réalité, Madara apprenait tout assez vite. A chaque fois que ses parents voulaient lui apprendre quelque chose, il se contentait d’observer, sans rien faire, ne faisant qu’observer ce qui se passait sous ses yeux. Puis, quand il estimait qu’il était prêt, Madara exécutait ce que l’on lui demandait. Evidemment, il n’y parvenait pas du premier coup, mais il apprenait beaucoup plus vite que les autres enfants.



Toujours est-il que pour l’instant, il était entre les bras de sa mère et l’écoutait discuter avec une vieille femme qu’Ayame semblait connaître, voire même respecter. Certaine fois, Madara répétait un mot de la conversation, des mots dont il ne connaissait parfois même pas la signification. Et à chaque fois, inlassablement, La vieille dame se penchant vers lui, tout sourire, en disant qu’il était mignon, précoce, adorable, tout le portrait de son père, ou bien d’autres banalités de vieilles femmes encore. Ayame lui répondait d’autres banalités et la conversation continuait, sans le moindre intérêt au niveau du sujet.

Soudain, leur conversation fut interrompue par Nagamaru, qui revenait les bras chargés d’un énorme sac de pomme de terre. En le voyant, Madara cria en riant, puis lui lança un de ses légendaires sourires.



-Papa l’est là. Papa !



Celui-ci fut pris sous le charme du sourire innocent et s’approcha. Il se pencha et fit un bisou sur le front de l’enfant. Ayame et la vieille dame s’interrompirent et celle-ci s’empressa de saluer avant de partir. Il y avait des habitudes, l’une d’elle était que les conversations de bonne femme n’étaient réservées qu’aux bonnes femmes. A partir de l’instant ou un homme arrivait, la conversation était considérée comme immédiatement terminée. C’est la raison pour laquelle Nagamaru ne fut pas le moins du monde vexé par cette échappade rapide lors de son arrivée. Ayame lui fit signe d’approcher et l’embrassa amoureusement. Ils étaient tellement fiers de leur fils que la flamme de leur amour n’avait jamais vacillé un seul instant. Madara se cacha les yeux avec les mains pour ne pas les voir s’embrasser. Ayame rit en voyant ce spectacle effroyablement mignon. Elle lui prit ses mains, les décolla de son visage et s’approcha vivement.



-Bouh !



Madara sursauta, rit joyeusement et lui tira la langue. Il respirait la joie de vivre. Il se leva en titubant et s’éloigna de quelques mètres, sous le regard très attentif de ses deux parents. Hé oui, Madara savait marcher maintenant. Cela faisait environ une semaine qu’il avait réussi. Il n’avait eu besoin que de trois essais. La première fois, il n’avait pas trouvé l’équilibre et était retombé instantanément après s’être dressé sur ses deux jambes. On peut dire qu’il voulait simplement savoir ce que cela faisait d’être debout. Il avait ensuite réessayé et avait fait quelques pas, avant de tomber en avant. Il ne parvenait pas à se maintenir droit durant le déplacement. Mais au troisième essai, Madara réussit à marcher tout seul, traversant la totalité de la pièce avant de chuter. A vrai dire, arrivé au niveau du mur, il n’avait pas su quoi faire et s’était laissé retomber, fatigué par un tel effort.

Il fit un signe de main à ses parents qui lui rendirent joyeusement. Après avoir exécuté un beau demi-tour dont il était particulièrement fier, il retourna en vitesse auprès d’eux, légèrement intimidé par la foule qui s’agitait autour de lui.



-Allez, viens Madara, on rentre à la maison. On va manger !

-D’acco O-Kasan.



Il se plaça entre Nagamaru et Ayame et donna une main à chacun. Ils marchèrent ainsi joyeusement, formant une famille parfaite et heureuse. Tout en marchant, Madara ne pouvait s’empêcher de poser certaines questions sur tout ce qu’il voyait, sa curiosité du monde n’ayant jamais flanchée. Ses parents se faisaient une joie de lui répondre, lui apprenant ce qu’était de l’argent, les magasins, les symboles bizarres qu’il voyait un petit peu partout, il s’agissait en réalité des lettres, ou de bien d’autres choses encore. Le jeune Uchiwa écoutait attentivement, afin de bien comprendre, puis une fois la réponse enregistrée, posait une nouvelle question. Ils arrivèrent finalement à leur demeure, le manoir Uchiwa. C’était ici que tous les membres du clan Uchiwa habitaient. Il s’agissait en réalité d’un véritable domaine, possédant une vingtaine de maisons, chacune habitée par une famille Uchiwa. Ils pénétrèrent dans leur habitation et le décor leur apparut d’un coup. La maison était constituée d’une pièce centrale, d’une cuisine, d’une salle de bain et de deux chambres. La pièce principale était magnifiquement décorée, par de nombreuses sculptures que faisait Ayame durant ses temps libres. Les murs étaient peint d’un rouge sombre, et les idéogrammes « Tengu » et « Uchiwa » étaient représentés sur le mur par de la peinture noire. De ce tableau, qui pourrait sembler sinistres au premier abord, se dégageait une aura de puissance et de fierté envers son clan et ses origines. Madara partit jouer dans sa chambre, laissant ses parents vaquer à leurs occupations ennuyantes d’adultes. Il ne réapparut que lorsque le dîner fut prêt.



******************************************************



-Madara, viens mon chéri, il est l’heure de manger.



Madara se leva, abandonnant sur place ses jouets, et se dirigea vers la porte de sa chambre. Au moment où il allait l’ouvrir pour sortir, il hésita. Il avait sentit une légère vibration dans le ton se la voix de son père, ce qui montrait que quelque chose n’était pas normal. Habituellement, Nagamaru était un homme fort et fier, parfaitement sur de lui. Sa voix ne tremblait pas. Quel était alors le problème ? Bien sûr Madara était trop petit pour penser à tout cela, ce raisonnement se fit inconsciemment pour le petit bonhomme, mais le fait était que quelque chose d’anormal planait dans l’air lorsqu’il arriva dans le salon. Ayame était avachie dans le canapé et Nagamaru se tenait debout, à ses cotés, les pieds joints et les mains dans le dos. Il semblait presque au garde à vous. Tout deux avaient un air étrange, comme s’ils étaient gênés. Peut-être avaient-ils fait une bêtise ? Ou s’apprêtaient-ils à en faire une ?

Madara fit semblant de ne rien avoir remarqué et alla s’asseoir à table, à sa place habituelle. Il ne savait pas ce qui se passait, mais ne voulait pas non plus le savoir. Quoi que se soit, cela n’avait pas l’air d’être une bonne surprise. Il s’agissait d’un système psychologique de défense chez les enfants assez commun. En faisant semblant qu’il ne se passait rien, il pensait que cela allait le faire disparaître. Pourtant, tous ses espoirs utopiques disparurent lorsqu’il entendit la voix de Nagamaru derrière lui qui le rappelait.



-Madara. Nous avons quelque chose à t’annoncer.



Madara se retourna, la curiosité se lisant sur son visage. Jamais son père ne lui avait parlé avec un ton aussi sérieux et aussi grave. Celui-ci s’assit au cotés de sa femme, laissant un petit espace entre eux deux, puis tapota le canapé pour l’inviter à venir s’asseoir. Madara s’exécuta, marchant doucement sur ses petites jambes fébriles. Ses deux parents lui souriaient, ce n’était peut être pas une mauvaise nouvelle après tout. Il ne savait plus exactement quoi penser et était complètement perturbé par la situation. Il se tourna vers sa mère, qui avait l’habitude de toujours lui inspirer confiance, mais cette fois-ci, l’air faussement hypocrite que l’on pouvait lire sur son visage ne lui inspira pas confiance. La pression sur ses épaules commençait à lui peser. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait envie de pleurer. Mais Madara ne pleurait jamais, il détestait ça. Il se contenta de garder le silence et d’attendre qu’ils parlent enfin. Finalement, c’est Ayame qui parla la première.



-Madara, bientôt, dans cette maison, il y aura un autre petit garçon comme toi. Tu vas avoir un petit frère qui va vivre avec nous.



Quelque chose se brisa dans le cœur de Madara. Il n’était pas sûr de comprendre ce qu’était un « frère », mais il avait parfaitement compris qu’il ne serait plus le seul garçon dans cette maison, qu’il ne serait plus le centre d’attention de ses parents, que leur amour envers lui allait être diminué par deux... Il se leva lentement, comme hypnotisé par cette terrible nouvelle. Comment pouvaient-ils lui faire ça ? Qu’avait il fait pour mériter une punition aussi atroce que ce « frère » dont il ne savait rien ? Il ne prononça pas le moindre mot et commença à se diriger vers sa chambre. Nagamaru tente de le retenir, pour pouvoir lui expliquer les choses de façon plus posée, mais Ayame retint son bras. Elle comprenait parfaitement que Madara ait besoin de rester seul. Après tout, c’est tout ce sur quoi sa vie reposait qui allaient être bouleversés.

Madara ouvrit la porte en tremblant. A cause de son âge, il ne saisissait pas entièrement l’impact de ce qui lui arrivait, mais c’était déjà beaucoup trop. Il referma soigneusement la porte et se posa accroupi dans un coin de la pièce. Il plaça ses bras sur ses genoux et enfonça sa tête au milieu, de façon à former une parfaite boule. Dans cette position, il avait l’impression d’être coupé du monde extérieur et que rien ne pouvait l’atteindre tant qu’il ne se relevait pas. En tout cas, habituellement cela marchait, mais cette fois-ci, bizarrement, il n’éprouva aucun soulagement. Cette fois-ci, c’était grave, et il ne pouvait rien faire pour l’empêcher.

Une fois encore, Madara sentit la douce chaleur des larmes lui monter derrière les paupières. Ses yeux le piquaient atrocement, mais Madara avait déjà développé une certaine fierté et se refusa à les laisser couler. Il ferma les yeux afin de se soulager un minimum, et ne les rouvrit que le lendemain matin, lorsque Nagamaru vint le réveiller.



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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:08

Trois coups résonnèrent contre la porte. A coup sûr il s’agissait de son père, qui frappait toujours de la même manière contre une porte. Madara se réveilla en sursaut et se mit à genoux, ses jambes étant trop fatiguées pour le soutenir de si bon matin. Il finit par se lever et se dirigea vers la porte. Nagamaru se tenait derrière, attendant de pouvoir voir son fils. Il ne l’avait pas vu depuis qu’ils lui avaient annoncé la venue prochaine de son petit frère. En le voyant, Nagamaru se pencha et le prit dans ses bras, voyant que celui-ci était encore très fatigué. Madara n’était pas vraiment du matin et était plutôt grognon à la sortie du lit. Madara se serra contre lui et fit le tour avec ses bras pour l’étreindre. Il avait peur de perdre l’amour de ses parents, à vrai dire. Nagamaru l’amena jusqu’à la cuisine et le déposa sur sa petite chaise. Ayame était déjà assise et buvait un thé très odorant que Madara avait pris l’habitude d’apprécier. Cela lui rappelait chez lui et il se sentait en sécurité. Personne ne parlait, chacun étant concentré sur son petit déjeuner. Soudain, Madara prit la parole.



-O-Kasan...Poukoi tu veux un ote gaçon ? Moi, ne veux pas....



Ayame s’immobilisa, sa tartine restant en suspension dans l’air, au dessus de son bol. Elle tourna lentement sa tête vers Nagamaru qui semblait aussi troublé qu’elle. Cet enfant était en cours, il n’était plus question de le vouloir ou pas. Finalement, Ayame se décida à lui répondre, essayant d’y mettre le plus de douceur possible.



-Ecoute Madara. A ta naissance, ton papa et moi, on a été très heureux. Tu es un petit garçon magnifique et très gentil. Tu comprends ? Donc si on a un deuxième garçon, tu auras quelqu’un avec qui jouer, un deuxième gentil petit garçon avec qui tu pourras faire tous les jeux que tu veux, faire du sport ou t’entrainer. Tu n’es pas content ?



Madara resta immobile un instant. Il n’avait jamais vu les choses sous cet angle. Mais malgré tout, il restait clairement sceptique. Sa relation avec ses parents allait forcément changée avec ce nouvel enfant. S’il y avait un deuxième petit garçon dans la maison, la quantité d’amour de ses parents allait forcément être divisée entre les deux garçons. Il les regarda tous les deux, tour à tour, puis se décida à leur faire part de ses angoisses. Il leur explique d’une traite, à peine en prenant le temps de respirer. Est-ce que l’arrivée de ce nouveau garçon allait faire qu’ils l’aimeraient moins ? En était ce finit de toutes leur sorties, de tout leurs instants de bonheur, ensemble ? Allaient-ils lui accorder moins de leur temps ? Madara avait la voix tremblotante en posant toutes ses questions. Malgré son air innocent et bienheureux, Madara avait bien saisi les conséquences de l’arrivée d’un petit frère dans une famille. Ayame posa sa tartine sur la table et se tourna vers son fils, son seul fils pour le moment. Elle avait des larmes dans les yeux. Bien qu’elle se soit préparée psychologiquement avant de l’annoncer à Madara, le rejet manifeste dont il faisait preuve à l’égard du futur Uchiwa lui faisait beaucoup de peine. Elle se doutait que cela allait se passer ainsi, mais tout de même, elle avait continué à espérer jusqu’au dernier instant. Elle le prit dans ses bras, et lui caressa les cheveux, tout en lui jurant que rien ne monde ne pourrait les faire l’aimer moins, même pas un tout petit peu. Mais sa voix sonnait creux, Madara sentit une crainte interne. Apparemment, même elle ne pouvait répondre honnêtement à ces questions.

Il se tourna vers son père qui avait gardé le silence depuis le début. Apparemment, lui non plus ne pouvait lui apporter la réponse qu’il voulait absolument entendre, le fait qu’il se trompait sur toute la ligne, que rien au monde ne pourrait atténuer leur amour et l’attention qu’ils lui portaient.

En voyant cela, le monde sembla s’arrêter. Madara se rendit compte avec beaucoup de douleur qu’il n’était pas le centre du monde, qu’il ne pouvait pas toujours avoir tout ce qu’il voulait. Il parait que tout le monde passe par cela un jour, cela s’appelle la perte de la toute puissance. L’enfant se rend compte qu’il ne peut obtenir tout ce dont il a envie. Chacun est un toujours confrontés à cela, mais pour Madara, il semblerait que cela se soit fait beaucoup trop tôt. Le choc avait été très rude et Madara ne savait plus où il en était. Il garda un silence complet, n’accordant plus le moindre regard, plus la moindre attention au monde qui l’entourait, et se contenta d’imaginer comment serait la vie avec un nouvel enfant dans la maison, avec qui il devrait partager sa chambre, ses jouets, ses parents, sa vie. Il s’éloigna lentement, se déplaçant à 4 pattes, trop perturbé pour essayer de marcher sur ses petites jambes. Il pénétra dans sa chambre et referma la porte silencieusement, sous le regard désolé d’Ayame et de Nagamaru.

Madara se glissa dans son lit et s’endormit de façon presque instantanée. Au moment où sa tête s’enfonça lentement dans la douceur de l’oreiller, son esprit était déjà en train de gambader dans le monde des rêves. La nuit passa lentement, laissant sur son passage l’insouciance de l’inconscience.



******************************************************************



Six mois plus tard.....



L’hôpital était le siège d’une grande excitation, partout des gens couraient, criaient, pleuraient, ou riaient. En ce temps là, les combats étaient omniprésents et les blessés arrivaient régulièrement, plus ou moins grave. Les couloirs étaient bondés de gens pressés, de brancards, de médecins, de familles de victimes... Dans la salle d’opération, en revanche, on sentait plus que de l’excitation, une tension insoutenable, la pression sur les épaules des deux uniques chirurgiens étaient énormes et il était difficile pour eux de réussir à s’occuper de tout le monde. La précipitation ne mènerait qu’à un nombre plus important d’erreurs médicales ce qui ne serait pas non plus enviable. Seule une pièce du bâtiment était à l’abri du chahut général. Il s’agissait de la salle d’attente. L’ambiance était on ne peut moins à la fête, chacun craignant pour la vie de son ami, de son conjoint, de son camarade. Personne ne parlait, pensant plutôt à prier Dieu de réviser son jugement, essayant de convaincre que tout cela allait bien finir, ou se préparant psychologiquement à l’annonce de la mort, tant redoutée. C’est au milieu de ce désespoir pesant qu’attendait Nagamaru, avec endormi sur ses genoux, le petit Madara qui s’était assoupi de fatigue. Cela faisait bientôt quatre heures qu’ils attendaient des nouvelles d’Ayame. Le bébé était arrivé plus tôt que prévu et ils avaient dus arrivés à l’hôpital en urgence. Mais les blessés de guerre passaient en priorité, leur état étant plus inquiétant et le tour d’Ayame n’avait cessé de reculer.

Elle n’avait pénétrée dans le bloc opératoire que depuis 10 minutes et l’anxiété de Nagamaru s’accroissait à chaque minute qu’il passait sans nouvelles de sa femme. Il regarda Madara et sa douleur se calma légèrement. Après tout, la situation avait été critique également pour l’accouchement de Madara et pourtant, tout cela s’était bien terminé, non ? Sa femme s’en était bien sortit et son fils était devenu un magnifique petit garçon. Pourquoi cela se passerait mal cette fois-ci ? Nagamaru tenta de se rassurer de cette manière pendant de longues minutes, mais la peur revenait inlassablement. Il ne pouvait rester réellement serein dans une telle situation. Si cela avait marché une fois, cela ne marcherais pas forcément la deuxième fois. Et Madara n’était pas arrivé avant le terme de la grossesse, lui. Et s’il y avait des complications ? Tous les organes de son corps se resserrèrent en lui. Il ne pouvait même pas imaginer ce que serait la vie sans Ayame. Il l’aimait depuis maintenant bientôt 8 ans et elle avait prit une part entière de sa vie. Elle ne pouvait pas mourir, pas sans lui en tout cas.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:09

Au bout d’une heure, le docteur Imura pénétra dans la salle d’attente et se dirigea vers la Kunoichi chargée de s’occuper des registres. Il s’approcha et lui chuchota quelque chose à l’oreille. Celle-ci hocha la tête et tendit son doigt en direction d’un homme d’une trentaine d’année qui tenait un enfant endormi sur ses genoux. Il était lui-même plongé dans un profond sommeil. Le docteur fit un signe de remerciement en direction de la jeune femme et se dirigea en direction du fameux Mr. Uchiwa. Il se déplaça lentement afin de ne pas réveiller tout le monde. Il faut préciser que la quasi-totalité des gens en train de patienter dans la salle d’attente étaient endormie ou somnolait. Arrivé au niveau du jeune homme, il posa sa main sur son épaule avec délicatesse, afin qu’il ne sursaute pas en se réveillant. Il ne voulait pas que le petit garçon tombe. Ce serait trop bête. Il le réveilla donc avec toute la douceur dont il put faire preuve et Nagamaru ouvrit lentement les yeux. En voyant le médecin, il se relava rapidement et prit Madara dans ses bras. Celui-ci émit un léger son mais ne se réveilla visiblement pas. Nagamaru comprit au visage souriant du médecin que l’opération s’était bien passée et se leva afin de le suivre. Il le reconnut immédiatement, il s’agissait du même docteur qui avait fait l’accouchement de Madara. Il avait les larmes aux yeux, la pression accumulée durant plus d’une heure venant de disparaître d’un seul coup. Il se sentait soulagé comme jamais, à partir de maintenant, ils allaient vivre tout les quatre, heureux sans aucuns problèmes. Il passa sa main dans les cheveux de son fils afin de le réveiller. Madara ouvrit un œil glauque, le voile du sommeil recouvrant encore son regard. En voyant son père, le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux, il se releva, se demandant ce qu’il se passait. Une porte s’ouvrit devant eux et ils aperçurent Ayame, allongée sur le lit avec une petite masse rose dans les bras. Il s’agissait du nouveau petit Uchiwa. Pour un enfant arrivé avant terme, il semblait assez bien portant, assez gros et vif. En les voyant arriver, Ayame se redressa, provoquant un petit grognement de la part du nouveau-né. Elle leur sourit et tendis ses bras pour les inviter à s’approcher. Le docteur s’excusa et les laissa en famille, respectant leur intimité. Madara s’approcha du bébé et le regarda attentivement. Il ne s’agissait que d’un tout petit être humain, rose, ne sachant ni parler, ni marcher, ni quoi que ce soit. Il se retourna vers ses parents.



-C’est ça mon petit frère ??!! Mais il est tout petit...



Ayame et Nagamaru se regardèrent un instant avant d’exploser de rire. Madara ne connaissait pas bien la vie et pensait que son petit frère allait rester comme ceci. Ayame se prit dans ses bras et lui expliqua tendrement que les bébés sont tout petits mais qu’ils grandissent après. Ayame, Nagamaru, Madara et tout le monde qu’ils connaissaient avaient un jour été tout petit comme ceci. En imaginant son père tout petit comme ceci, Madara pouffa de rire. Il demanda dans combien de temps il serait grand comme lui et Nagamaru lui répondit tout simplement, quand il aurait le même âge. Madara réfléchit un instant, actuellement, Madara avait trois ans et demi. Donc son petit frère serait aussi grand que lui dans trois ans et demi. Mais lui-même aura alors grandit. Après avoir longuement réfléchit, il leva la tête.



-Mais je serais toujours plus grand que lui alors.



Nagamaru et Ayame hochèrent ensemble la tête, de façon affirmative. Une joie profonde envahit Madara. Peu importe le temps, la personnalité de son petit frère, il serait toujours le plus grand des deux. Donc logiquement, il devrait rester le plus important de la famille. Un sourire se dessina sur son visage et il courut dans les bras de ses parents, ceux-ci étant un peu surpris de cet excès de joie. Madara ne semblait pourtant pas vouloir avoir un petit frère. Malgré cela, Madara semblait transporté de joie. En vérité, celui-ci était simplement content à l’idée d’être toujours supérieur au nouvel enfant. Nagamaru et Madara s’assirent aux cotés d’Ayame et du bébé. Tous les quatre, allongés sur le lit, ils se sentaient bien. Madara posa sa tête sur le ventre de sa mère et ferma ses yeux. Soudain, Madara rouvrit un œil. Il se releva légèrement et demanda comment s’appelait son petit frère. Ayame tourna la tête vers son mari et souleva un sourcil interrogateur.



-C’est à toi de choisir il me semble. J’ai choisi Madara, à ton tour.

-Hmmm, je sais pas moi, attend, attend, je cherche.



Il se mit à chercher longuement, faisant le tour de tous les jolis prénoms qu’il connaissait. Il chercha très longuement parmi



-Que penses-tu de Teyaki ? Ca sonne bien, non ?

-Teyaki...Teyaki Uchiwa... Ouais c’est pas mal. C’est d’accord Madara ?



Madara hocha la tête, il s’agissait d’un joli prénom. Il affirma qu’il était d’accord et que dorénavant, il acceptait d’avoir un petit frère, ce petit être rose désormais nommé Teyaki. Puis, ils s’installèrent tous les quatre dans une position agréable, le petit Teyaki posé dans les bras de ses parents. Madara s’allongea entre Ayame et Nagamaru. Dans cet état de bonheur pur, ils s’endormirent tour à tour, un sourire béat restant figé sur leurs lèvres. Un oiseau se posa sur le rebord de la fenêtre et émis un petit sifflement qui s’envola dans les airs, emportant avec lui les songes de la petite famille Uchiwa à travers le monde entier.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:09

4) Une rivalité intense





Un cri strident retentit dans la maison, audible depuis l’autre coté de la rue très certainement. Ayame était tout simplement terrorisée. Sa couleur de peau avait viré au très pâle et elle semblait prête à s’évanouir. Nagamaru accourut, suivit de près par Madara. Ils étaient paniqués par la frayeur que l’on pouvait entendre dans la voix d’Ayame. Quelque chose de grave était arrivé, cela ne faisait aucun doute. Nagamaru avait dégainé un kunai au cas où quelqu’un avait pénétré dans la maison. Madara ouvrit la porte de la cuisine à la volée et se mit en position de combat comme il avait vu faire son père. Nagamaru se plaça devant lui, et pointa son kunai droit devant lui. Puis, ils s’arrêtèrent un instant, sans comprendre, puis leur regard se dirigea vers le sol. Ayame ne cessait de crier, et en les voyants arriver dans la cuisine, les appela à son secours. Nagamaru et Madara se regardèrent, un sourire gêné apparut sur leur visage, puis ils craquèrent et explosèrent littéralement de rire. Le petit Teyaki arriva quelques instants plus tard, et se retrouva prit au milieu d’une bien étrange scène. D’un coté de la cuisine, il vit son père et son petit frère, écroulé dans les bras l’un de l’autre à force de rire. Ils étaient tout rouges et respiraient bruyamment, emportés littéralement par l’hilarité. Du haut des ses cinq ans, le petit Teyaki ne comprit pas exactement quel était la cause de cette soudaine euphorie, mais il comprit vite en regardant de l’autre coté de la pièce, où Ayame continuait à crier de peur. A vrai dire, à présent, elle vociférait contre Nagamaru et son « fils indigne » de ne pas l’aider plus qu’elle ne criait de peur. Teyaki se mit à sourire de la scène ridicule et s’approcha de sa mère. Il prit au passage un biscuit sur le plan de travail où sa mère avait l’habitude de faire la cuisine et le mangea en partie. Il plaça sa main sous sa bouche de manière à récupérer les miettes qui tombaient de sa bouche et cassa le reste du biscuit en petit morceau dans sa main. Il se baissa et posa les miettes devant lui, puis se recula un petit peu, de manière à faire une trainée de miettes jusqu’à lui.

La petite souris renifla quelques instants avant d’apercevoir la nourriture qui lui tendait les bras. Elle émit un petit couinement un courut grignoter les morceaux de biscuits. Teyaki en profita pour l’attraper par le bout de la queue en rigolant bruyamment. La souris se mit à couiner de panique en se tortillant tant bien que mal pour essayer d’aller mordre les doigts du jeune enfant, mais elle n’y parvint pas.

Ayame se dépêcha de descendre de la chaise sur laquelle elle était montée afin d’échapper au rongeur et sortit rapidement de la cuisine, loin de cette « horreur sur pattes ». Madara et son père se calmèrent et s’approchèrent de la souris. Celle-ci s’était calmée et se laissait maintenant pendre lamentablement, résignée à son triste sort. Mais Nagamaru la prit délicatement des mains de Teyaki et disparut dans le jardin.







Lorsqu’il passa dans le salon, un nouveau petit cri retentit, Ayame pensant être à l’abri du monstre en se réfugiant sur le tatami.

Les deux petits garçons sortirent alors dans la cuisine. Ayame se précipita et prit Teyaki dans ses bras en le serrant très fort. Elle le félicita pour son courage et sa gentillesse, et surtout de ne pas avoir suivi l’exemple de ses imbéciles de père et de frère. Madara maugréa que ce n’était tout de même pas sa faute si elle avait peur d’un petit animal ridicule. Mais lorsqu’il vit Teyaki tourner la tête vers lui et lui tirer la langue, il ne répondit pas, contenant sa colère et tourna les talons d’un coup sec, avant de se rendre dignement dans sa chambre. Il ne put malgré tout s’empêcher de la claquer le plus fort possible. Il s’allongea sur son lit en maudissant ce satané frère que la vie lui avait imposé avec force. Depuis que Teyaki était arrivé, comme il l’avait redouté depuis le début, plus rien n’était pareil. Il avait deux fois moins de cadeaux, deux fois moins de sorties, deux fois moins d’argent de poches, et surtout, deux fois moins d’attention de la part de ses parents. Il se redressa de façon à s’adosser contre le mur, ferma les yeux et tenta de se souvenir du temps où il était fils unique, le petit trésor de ses parents, qui recevait tout l’amour dont ils pouvaient faire preuve. Il avait beaucoup de mal à s’en souvenir, car il n’avait à l’époque que deux ans et sa mémoire était une espèce de gruyère où les souvenirs s’échappaient à toute vitesse à travers les trous. Plus il tentait de se remémorer, plus ses souvenirs s’éloignaient au loin. Il se pressa les mains sur les oreilles, de façon à ne plus entendre cette peste de Teyaki, pour pouvoir mieux se concentrer.

Soudain, il se souvint de sa fête de un an. Dans sa tête, ses souvenirs se mélangeaient avec ce que l’on lui avait raconté, de telles sortes qu’il ne savait plus si ce dont il se souvenait coïncidait vraiment avec ce qu’il avait vécu. En revanche, il se souvenait parfaitement du spectacle de feu. Cela l’avait vraiment marqué et il s’en souviendrait certainement toute sa vie. C’est depuis ce jour qu’il avait développé une véritable passion pour le feu et toutes les techniques Katon. Il se remémora alors le jour où Nagamaru avait décidé de lui apprendre à devenir un ninja. Il avait alors quatre ans et donc, logiquement, Teyaki avait fêté ses un an depuis un moment. La fête avait été presque aussi spectaculaire que celle de Madara, les membres du clan leur ayant offert un nouveau show de flammes. Cela en revanche, Madara s’en souvenait parfaitement. Il avait boudé toute la soirée. C’est vrai quoi, on ne pensait qu’à Teyaki, comme si lui n’existait plus. Bref, toujours est-il que environ une semaine plus tard, Nagamaru était venu voir Madara en lui annonçant qu’il était maintenant assez grand pour apprendre à devenir un ninja. Madara avait sauté de joie et avait couru dans ses bras. Il rêvait depuis très longtemps de ce moment, sans jamais oser en parler à son père. Ils étaient alors allés dans la forêt qui bordait le petit village, afin de s’entrainer au lancer de projectiles. Nagamaru portait à sa taille une petite sacoche contenant une vingtaine de kunais et une petite centaine de shurikens. Madara jubilait complètement, il allait montrer à son père qu’il valait nettement mieux que le petit nouveau de la famille. Il allait reporter l’attention de ses parents sur lui, plutôt que sur son frère cadet. Ils arrivèrent donc finalement au lieu dit. Il s’agissait d’une petite clairière, aménagée spécialement pour le lancer de shuriken. Des petites cibles étaient disposées un peu partout, ainsi que quelques mannequins. Nagamaru sortit un shuriken et le plaça dans la main de Madara, puis en prit un lui-même. Nagamaru lui montra la pose exacte qu’il fallait avoir pour bien lancer le projectile et Madara l’imita à la perfection, ou presque. Il est important de préciser que Nagamaru était un des plus puissants membres du clan Uchiwa, surement même plus fort que le chef. Il savait donc manier les armes avec beaucoup de talent et Madara n’aurait pu trouver un meilleur professeur. A cette époque, bien entendu, l’académie ninja n’existait pas. Nagamaru lança alors le shuriken qui s’envola en voltigeant à travers les airs dans un petit sifflement, avant d’aller se planter contre le cœur de la cible dans un bruit sourd. Il incita ensuite Madara à essayer, mais celui-ci lui demanda de recommencer, pour qu’il soit sûr de la manière de faire. Madara agissait toujours ainsi, observations, analyse et seulement après, exécution. Nagamaru commençait à être habitué à cette façon d’agir dont faisait preuve son fils et s’exécuta. Il prit un second shuriken et le lança, exactement de la même façon. Celui-ci alla se planter à moins de deux centimètres du premier, Nagamaru étant doué d’une précision extrême. Bien évidemment, il n’attendait pas un tel exploit de la part du premier essai de son fils de quatre ans, mais ne pouvait s’empêcher de placer beaucoup d’espoir en son fils prodige. Après un instant de réflexion, le jeune Uchiwa déplaça légèrement le shuriken dans sa main, ajustant sa prise, prit une légère inspiration et détendit violement son bras, dans un mouvement relâché et souple. Le shuriken siffla en tourbillonnant dans les airs. Nagamaru et Madara le suivirent des yeux, sans respirer, comme si cela pouvait le faire dévier de sa trajectoire. Finalement, celui-ci vint se placer très exactement entre les deux shurikens que venait de lancer son père. Sous le choc, ces deux derniers se détachèrent de la cible et vinrent tomber au sol dans un petit bruit métallique. Il ne restait plus sur la cible que le shuriken de Madara, seul, au beau milieu du rond. Nagamaru écarquilla les yeux de surprise et se tourna vers son fils.







-Madara !! C’est fantastique, quel lancer parfait ! Comment as-tu fait une chose pareille ?

-Ben j’ai fait exactement comme toi.

-Vas y recommence, pour voir si ce n’était pas de la chance.



Celui-ci obéit, saisissant une seconde étoile de la mort et se préparant à le lancer. Son père, juste à coté de lui, trépignait d’impatience si ce lancer avait été le fruit du hasard où si son fils avait bel et bien des prédispositions fabuleuse à la voie du ninja. Enfin, le shuriken partit. Il vola jusqu’au premier shuriken, et se planta tellement près de lui que l’on vit une petite étincelle jaillir du frottement des deux. Nagamaru poussa un véritable hurlement de joie et fit tournoyer son fils dans les airs. Madara était lui-même assez fier de lui, mais il était surtout très content que son père soit fier de lui. Qu’il pense à lui et non à ce Teyaki de malheur.

Après, ils s’entrainèrent au lancer de kunai au cours duquel Madara se montra tout aussi performant. Ils finirent la journée en s’entrainant jusqu’à la tombée de la nuit. Ahhh quel merveilleuse journée il avait passé cette fois-ci.

Madara rouvrit les yeux et fut ramené à la réalité. Il était chez lui et Teyaki avait grandit. A son grand regret, il semblerait que Teyaki soit également très doué, et cela forçait l’admiration de ses parents. Le jour où Nagamaru l’avait emmené essayer le lancer de shuriken, Teyaki avait touché la cible à chaque fois. Légèrement moins bien que lui, certes, mais cela l’énervait malgré tout. Son frère cadet semblait extrêmement doué, tout comme lui, et il ne parvenait pas à attirer sur lui l’attention d’Ayame et de Nagamaru.

Il repensa alors au jour de ses six ans, où il avait supplié son père de lui enseigner une technique Katon. Sa passion pour le feu n’avait jamais faiblit et c’est cette apprentissage qu’il demandait, en tant que cadeau d’anniversaire. Nagamaru avait finalement accepté, contre la promesse de ne pas faire de bêtises. Le jeune garçon avait bien évidemment accepté, il était d’un tempérament très calme et n’allait certainement pas s’amuser à attaquer le premier venu à coup de boules de feu. Nagamaru l’emmena donc encore plus loin, jusqu’au désert. Cela représentait plus de deux heures de course, mais Madara n’en avait rien à faire, il allait enfin réaliser son rêve, maîtriser un Katon. Lorsqu’ils arrivèrent sur place, Nagamaru prévint son fils que cet exercice était infiniment plus technique et plus difficile que de lancer un shuriken. Le premier venu pouvait lancer un shuriken ou un kunai, avec plus ou moins de précision. En revanche, les techniques de ninjutsu élémentaires demandaient beaucoup de savoir-faire et d’entrainement. Il lui expliqua aussi qu’il y avait de grandes chances qu’il n’y arrive pas avant au moins une semaine, peut-être un peu moins vu son talent. Il lui expliqua alors e façon théorique ce qu’il allait devoir faire. En vérité, tout les Katon ont la même manière d’être exécuté au départ.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:09

Le but est de réussir à imprégner l’air contenu dans ses poumons de son chakra, en le malaxant. Son fils l’écoutait attentivement, buvant ses paroles comme un véritable nectar. Il suffisait ensuite de doser la quantité de chakra que l’on mettait pour faire varier la température des flammes, et la façon de le recracher pour changer sa forme. Bien évidemment, Nagamaru ne parlait que des techniques de base, et encore, il avait simplifié. Madara lui demanda alors en quoi le fait de mettre du chakra dans l’air allait provoquer un embrasement. Son père sourit, attendant visiblement cette question. Il lui annonça qu’en tant que membre du clan Uchiwa, le chakra qui parcourait son corps était de type feu. Il lui parla alors des éléments, le feu, l’eau, le vent la terre et l’électricité. Chaque personne possédait un type de chakra, mais les Uchiwa possédaient tous, sans aucune exception, le chakra Katon. La libération du chakra sous forme d’air allait donc provoquer la matérialisation de ce dernier par des flammes, plus ou moins importantes selon la concentration en chakra de l’air. Ils passèrent ensuite à la pratique, Madara n’attendant que cela depuis le spectacle de son premier anniversaire. Nagamaru se plaça devant lui et lui montra les signes qu’il devait exécuter avec les mains au préalable. Ces signes avaient pour but de matérialiser le chakra. En effet, une boule de feu et de l’air plein de chakra, ce n’était pas la même chose. Les signes représentaient l’incantation nécessaire à la matérialisation du chakra. Madara regarda une fois son père exécuter les signes, ce qui lui suffit pour les apprendre par cœur. Ensuite, Nagamaru lui apprit à malaxer son chakra. Pour cet exercice, le garçon eut beaucoup plus de mal. En effet, cette fois-ci, tout se passait à l’intérieur du corps, il ne pouvait donc absolument pas observer, et donc pas imiter non plus. Tout ce qu’il voyait, c’était une auréole de puissance qui entourait son père. Il suivit les conseils que lui avait donné son père, c'est-à-dire de joindre ses mains, de se concentrer pour placer toute sa puissance dans ses poumons, comme s’il voulait les faire exploser. Il devait pour cela contracter le plus de muscles possible, il devait libérer de la puissance dans son organisme. Une fois cela fait, il devrait voir la même puissance émaner de lui. Madara hocha la tête et essaya immédiatement.

Il joignit ses deux mains dans le signe du tigre et se concentra. Il aspira un grand coup et se concentra sur ses poumons. Jusque là, cela n’était pas très compliqué, d’autant plus que, étant donné qu’il venait d’inspirer, il lui était aisé de se concentrer sur ses poumons. Madara se mit alors à contracter ses abdominaux, il força sur ses bras, ses jambes, ses fesses, tous les muscles qu’il pouvait. Il sentit la chaleur l’envahir. Mais il dut s’arrêter, à bout de souffle, complètement rouge. Nagamaru le rassura, c’était tout à fait normal pour un premier essai. Mais le fils ne s’en démordit pas et recommença immédiatement. Il allait y arriver, il en était persuadé.



******************************************



-Allez, ne te décourage pas Madara, moi ca m’a mis plus d’une semaine à apprendre mon premier Katon.



Cela faisait maintenant plus de deux heures que Madara tentait en vain de malaxer ce satané chakra sous un soleil implacable. Il était à bout de force, et commençait à s’impatienter. C’est vrai à la fin, il n’avait pas l’habitude de ne pas réussir ! D’habitude, il regardait comment faire et reproduisait ce qu’il avait vu. Mais là, il ne voyait pas du tout. Il commençait à s’énerver. Il ne devait pas échouer, sinon il laissait une opportunité à Teyaki de réussir plus tôt que lui. Et ça, il ne pouvait l’accepter. Or, il savait que ce dernier ferait tout pour le surpasser. La rivalité qui s’était installé entre les deux frères était très vive, même si jamais aucun des deux n’en parlait. Après tout, le silence valait tout les discours. Il repensait à son frère, à chaque fois que Madara réussissait quelque chose d’exceptionnel, son frère cadet arrivait à le faire également, au même âge et avec autant de talent. On aurait dit des clones, ils étaient égaux en tout. Cette pensée fit monter la rage en Madara, il se mit à contracter tout ses muscles avec une force phénoménal, il en avait mal partout. Mais sous l’effet de la colère, il n’en avait rien à faire. Il se mit à crier et les cailloux qui se trouvaient autour de lui furent expulsés. Une aura rouge vif l’entourait, de façon nettement visible. Nagamaru se releva d’un seul coup, il s’était allongé en attendant, sachant que cela allait être assez long. Il félicita Madara qui relâcha la pression. Il était très content, il avait réussi en moins de trois heures, et avait pu analyser sur lui-même la façon dont il fallait procéder. Il se sentait capable de recommencer quand il le voulait. En vérité, il fallait réussir à utiliser l’énergie de ses muscles, et non pas consommer son énergie dans les muscles. Depuis le début, il faisait l’inverse de ce qu’il était censé faire. Au lieu de récupérer de l’énergie pour l’utiliser, il consommait son énergie vitale. Mais maintenant qu’il avait compris, cela lui semblait presque naturel. Il recommença deux, trois fois pour être sûr d’avoir bien compris, puis se tourna vers son père.



-Et maintenant ? Comment on fait pour faire des flammes ?

-Je vais t’apprendre le Goukakyu no jutsu. C’est le Katon le plus basique. Tu dois juste concentrer cette énergie que tu as réussi à maîtriser au niveau de tes poumons. Il passera tout seul dans l’air. Ensuite tu n’as plus qu’à relâcher l’air en soufflant très fort après avoir exécuter les signes.



Il montra l’exemple à Madara. Il prit une grande inspiration, fit les quelques signes nécessaires à la technique et souffla très fort en criant GOUKAKYU NO JUTSU !! Une grosse boule de feu d’environ quinze mètres de diamètre se forma juste devant la bouche de Nagamaru. Madara écarquilla les yeux d’admiration. Il n’en avait jamais vu d’aussi grosse, son père avait très certainement voulu l’épater en plaçant une dose de chakra colossale dans ce jutsu. En effet, lorsque son père cessa de souffler, il put voir à quel point il était essoufflé. Il sourit et se dit que c’était quand même génial de savoir faire ça. Il voulut essayer immédiatement. Il recommença à malaxer son chakra et sentit une douce chaleur l’envahir. Il força sur sa cage thoracique et sentit cette fameuse chaleur se déplacer dans son corps, jusqu’à l’endroit voulu. Il attendit alors quelques instants, pour que le chakra passe dans l’air, et souffla très fort. Au début, il crut avoir lamentablement échoué, ne voyant rien. Mais très vite, il sentit une vive chaleur au niveau de son visage. L’air commençait à s’embraser, juste devant ses yeux. L’instant d’après, il put voir apparaitre avec admiration une grosse boule de feu, le fameux Goukakyu no jutsu qui faisait la fierté du clan Uchiwa.







Il n’était pas aussi impressionnant que celui de son père, bien évidemment, mais il dépassait tout de même les 4m de diamètre, ce qui était tout bonnement impensable pour un premier essai. Nagamaru sautillait de joie. Madara avait maitrisé une technique aussi complexe en très exactement cinq heures. De mémoire d’homme, il s’agissait du record du clan. Il prit Madara dans ses bras et le serra très fort, extrêmement fier de lui. Tout au fond de lui, Madara sourit. Jamais Teyaki ne parviendrais à faire mieux que ça et il devrait enfin avouer que c’était lui le plus doué des deux, le plus fort et le plus puissant. Ce jour là, en rentrant chez lui, Ayame prépara un repas succulent et ils fêtèrent tous ensemble le génie de Madara.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:09

Depuis ce fameux jour, il avait réussi à maitriser un autre jutsu de type Katon, le Housenka no jutsu. Il s’agissait d’une technique envoyant plusieurs petites boules de feu en rafales. La préparation était strictement la même, c’est la manière de cracher qui différait. Il fallait cracher l’air de façon très rapide, mais intermittente. Encore une fois, il avait réussi dés le premier essai, même s’il n’était parvenu qu’à enchainer cinq boules. Madara se leva, légèrement calmé et retourna dans le salon, où Teyaki se trouvait toujours. Il passa en l’ignorant totalement et sortit dans le jardin pour s’entraîner au taijutsu. Le jardin avait soigneusement été aménagé par les soins de Nagamaru, avec divers instruments de musculation et de frappe. Il se plaça face à un mannequin que Nagamaru avait fabriqué de ses mains et se mit à le frapper de toutes ses forces. Le mannequin était composé de plusieurs sacs de toiles, fourrés de foin et reliés ensemble par une grosse corde. C’est Ayame qui s’était chargée de coudre les sacs ensemble, car le pauvre homme n’avait pas la moindre notion de couture, il était ninja après tout, il ne savait pas faire ce genre de chose. Ce jour là, il s’était senti parfaitement ridicule, il était capable de se battre, d’esquiver, de lancer des shurikens et des kunais avec une précision épatante, pouvait cracher du feu, se fondre dans la terre, faire apparaître des grandes étendues d’eau rien qu’en soufflant, il pouvait hypnotiser les gens d’un simple regard, les poussant parfois au suicide, mais il était totalement incapable de coudre deux coussins ensemble. Quelle ironie, vraiment ! Toujours est-il que le mannequin servait parfaitement pour les coups de taijutsu, tant qu’il n’était pas trop puissant bien entendu. Madara frappait avec les poings et les pieds, comma il avait vu faire Nagamaru auparavant, déversant toute sa colère envers Teyaki sur le pauvre mannequin innocent. Madara était vraiment très énervé envers son frère, il aurait souhaité que celui-ci ne soit jamais né. Sa rage lui développait sa force, il se mit à frapper à une fréquence de plus en plus rapide, de plus en plus fort. Au bout de quelques minutes, son poing passa littéralement à travers et frappa l’arbre qui se trouvait derrière. Une vive douleur s’empara alors de sa main et se propagea dans tout son bras. Il ne put retenir un cri de souffrance et se mit à sautiller en se tenant la main. Il avait les yeux froncés pour essayer de contenir son mal, mais au même moment, Teyaki sortit dans le jardin et explosa littéralement de rire. Madara se retourna et vit le visage déformé par l’hilarité de son frère, le doigt pointé dans sa direction. Il sentit alors la chaleur monté dans sa tête, une petite voix dans sa tête résonna alors.



-Tues-le, Madara, tues-le !!! Tous tes problèmes s’envoleront !!!!



Mais une autre voix l’en empêchait, la voix de la raison, sa conscience.



-Penses-tu vraiment que tes parents t’aimeront plus si tu le tues ? Non, ils te rejetteront. Tout ce que tu as à faire, c’est devenir beaucoup plus fort que lui, comme ça Papa et Maman ne feront attention qu’à toi.



La pression retomba alors, il se calma instantanément et se rendit compte avec étonnement que la douleur avait étrangement fait disparaître la douleur de sa main. Le soudain changement de comportement de Madara fut tellement brutal que Teyaki s’arrêta de rire instantanément et se prépara à se protéger, au cas où. Mais Madara venait de retrouver une parfaite sérénité, il savait ce qu’il lui restait à faire à présent. Il devait le surpasser. Il s’approcha de son frère cadet et le prit par le col avant de le plaquer au mur. Il le fixait droit dans les yeux et Teyaki commençait à avoir un peu peur, mais pour rien au monde il ne l’aurait montré à son grand frère. Il le défia du regard avec bravoure. Madara craqua et lui dit directement sa façon de penser.



-Ecoute moi bien petit emmerdeur, je ne supporte plus que tu traines chez moi. Depuis que tu es né, ma vie est devenue insupportable, les parents n’ont d’yeux que pour toi alors que c’est moi le meilleur, j’ai donc décidé qu’à partir de maintenant, je serais tellement excellent que tout le monde n’aura d’yeux que pour moi et tu passeras totalement inaperçu. Les choses seront enfin comme elles devront être.



Teyaki reçut ce discours comme une gifle, il l’écouta cependant très attentivement, jusqu’au bout, sans essayer de l’interrompre, comme s’il s’attendait depuis longtemps à entendre quelque chose de similaire. Il baissa finalement la tête et ne dit plus rien. Madara pensa qu’il s’était mis à pleurer, sentant le corps de son frère trembler légèrement sous sa main. Il eut presque de la peine pour lui, se disant qu’il y était peut-être allé un peu fort, mais soudain, Teyaki releva la tête en explosant de rire. Il était complètement mort de rire, et ne pouvait même plus respirer. Il tenta de se calmer mais ne put empêcher une petite larme de couler, tellement il rigolait. Une fois son calme totalement retrouvé, plusieurs fois relancé en voyant l’expression ébahit de son frère qui ne comprenait absolument pas ce qu’il avait bien pu dire de drôle, il releva la tête et lui répondit.



-Alors tu crois que ca m’amuse moi d’être le deuxième ? D’être obligé de rester à ton niveau tout le temps. J’entends toujours des « Madara a fait ci », « Madara a fait ça », « A ton âge, Madara... ». Et moi après, je suis obligé de me démener pour qu’on ne dise pas que je te suis inférieur. Alors si c’est ce que tu veux, très bien, je deviendrais tellement puissant que tu ne pourras jamais plus m’être comparé et ce sera à ton tour d’endurer les « Teyaki, lui... », « Si tu étais comme Teyaki », « Teyaki a fait mieux ».



Madara le lâcha brutalement et Teyaki se cogna la tête contre le mur de la maison. Madara lui promit qu’il serait le plus fort et que Teyaki allait regretter d’avoir parlé si vite. Teyaki lui rendit les politesse, lui assurant qu’il allait le surpasser. Immédiatement, Madara lui proposa de voir qui était le plus fort dans un combat singulier. Après lui avoir fait promettre qu’il n’utiliserait pas ses techniques Katon, Teyaki accepta avec joie, il avait envie également d’en découdre avec lui depuis un long moment déjà. Chacun se mit en place et Madara essaya de se rappeler de tout ce que son père lui avait appris en matière de combat rapproché. Mais il n’eut pas le temps d’attendre bien longtemps, car le plus jeune des deux Uchiwa fonça directement sur lui, trop excité pour réfléchir. Madara profita de cette précipitation pour le déséquilibrer et le faire tomber. Pour ce faire, il fit un pas sur le coté au dernier moment et le poussa dans le dos en faisant le tour avec son bras. Teyaki, entrainé par sa propre vitesse tomba face contre terre, mais se retourna juste à temps, avant que Madara ne lui saute dessus. Il roula sur le coté et se releva, suivi immédiatement par Madara. Ils se retrouvèrent donc tous les deux l’un en face de l’autre, comme au commencement du combat. Le problème était qu’ils n’étaient encore que des enfants et que par conséquent leur musculature n’était pas encore développée. Ils ne pouvaient donc pas se faire réellement mal, ni effectuer de véritables bons mouvements de Taijutsu. Le combat risquait de durer très longtemps vu leur faible puissance, mais Madara avait malgré tout le dessus, étant donné qu’il était plus âgé. Il avait sept ans alors que Teyaki n’en avait que cinq. Madara fit un pas sur le coté et repartit immédiatement sur Teyaki, afin de ne pas arriver exactement en face de lui. Teyaki n’eut pas le temps de se repositionner, que Madara l’avait déjà attrapé par le cou et plaquer au sol. Il l’immobilisa en serrant et lui demanda d’admettre qu’il avait perdu, mais Teyaki aurait préféré mourir que d’admettre que Madara était plus fort que lui. A cet instant, Madara sentit qu’il était tiré en arrière et vit un pied se poser contre le torse de son frère. Il releva la tête et vit le visage de son père qui les regardait fixement tout les deux.

Nagamaru exigea alors une explication, et vite, à cette bagarre. Madara et Teyaki répondirent alors en même temps qu’il ne s’agissait pas d’une bagarre mais d’un simple entraînement au Taijutsu qu’il leur avait appris. Evidemment, aucun des deux frères ne voulait être puni, c’est pourquoi ils durent s’associer pour une fois. Nagamaru les regarda un par un, fixement, son regard passant régulièrement de l’un à l’autre, à la recherche d’une quelconque trace de mensonge, mais les deux enfants restaient impassibles. Finalement, faute de preuves, il les relâcha.



-Ok, mais faîtes attention quand même, il ne faudrait pas vous blesser. Et ne faîtes pas trop de bruit, votre mère essaye de dormir.



Madara et Teyaki acquiescèrent, de toute façon, ils n’allaient pas reprendre le combat après une telle interruption. Toute la pression et la colère était retombée, ils n’avaient plus de raison de s’affronter. Ils attendirent que Nagamaru soit retourné à l’intérieur de la maison et Madara se tourna vers son frère à l’instant où celui-ci faisait de même. L’ainé s’avança et tendis la main vers le cadet. Il lui dit qu’il ne leur servait à rien de se battre. La vie leur montrerait bien assez tôt lequel des deux serait le plus fort. Teyaki crut tout d’abord qu’il s’agissait d’un piège, mais il décida de prendre le risque. Il lui serra la main et proposa un pari. Ils se retrouveraient dans cinq ans et reprendrais ce combat. Ils verraient alors qui est devenu le plus fort, car pour l’instant, la différence d’âge était trop importante. Dans cinq ans, l’impact de celle-ci sur le combat aurait moins d’importance. Madara trouva l’idée excellente, plus d’attaque personnelle, uniquement une course à la puissance effrénée, dont les résultats ne se verraient que dans cinq ans. Ils se donnèrent rendez-vous le jour des dix ans de Teyaki, au milieu du désert, à l’endroit où ils allaient souvent jouer lorsqu’ils étaient plus jeunes. Teyaki accepta avec joie et ils se lâchèrent finalement la main. Ils se retournèrent dos à dos et partirent chacun dans un coin du jardin, afin de s’entraîner. La course à la puissance avait d’ors et déjà commencée, ils n’avaient que cinq ans devant eux pour devenir surpuissants. Le temps leur était compté et aucun des deux n’avait l’intention de laisser l’autre gagner. Pas une minute à perdre !!
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:10

5) A la recherche du pouvoir





Le village était parfaitement calme, le soleil tapait très fort et la plupart des gens préféraient rester chez eux que de devoir affronter la sécheresse accablante. Seuls les animaux réussissaient à résister à cette chaleur. Les rayons du soleil brulaient véritablement la peau, les rares personnes osant quitté leur petit coin d’ombre ne pouvait le faire sans se munir au préalable d’une ombrelle. C’est sous cette ambiance endormi que se trouvait le village. Soudain, un nuage de fumée s’éleva, dans un grand bruit d’explosion. Tous les oiseaux des environs s’envolèrent à toute vitesse, paniqués par l’incident qui venait de se produire. Tout ce remue-ménage venait de l’intérieur de la cour du manoir Uchiwa, où l’agitation régnait en maître, allant à l’encontre de l’état d’esprit du reste du village. Une violente bagarra avait éclatée, comme d’habitude. Le clan Uchiwa avait gagné la réputation d’être le plus puissant et celui qui s’entraîne le plus. Cette réputation n’était pourtant due qu’à deux de leur membre. Les deux frères, Madara et Teyaki, voulaient tellement surpasser l’autre qu’ils n’arrêtaient pas de s’entrainer physiquement, de parvenir à maîtriser de nouvelles techniques, d’améliorer leur précision au lancer, de mettre en place des stratégies de combat.... Aujourd’hui, Madara avait 10 ans et il avait pris une décision très, très importante. Ne pouvant véritablement progressé en restant ici, il avait décidé qu’il allait partir. Il en avait parlé avec son frère et celui-ci avait trouvé l’idée absolument excellente. Voilà qui allait pimenter leur défi. Leur relation s’était énormément améliorée et adoucie ; dorénavant, ils ne se battaient plus que dans le but de devenir plus forts. Plus de bagarre, plus de disputes, plus de coups bas... Ils avaient grandis et muris, mais l’esprit de compétition était resté intact. Jamais leur volonté envers la victoire n’avait faiblie. Ils s’étaient entrainés chaque jour, au maximum de leur potentiel, depuis qu’ils avaient lancés ce pari, afin d’améliorer leurs capacités, de dépasser leur limites. Ce qui fait qu’aujourd’hui, ils avaient atteints un niveau que l’on pensait inatteignable pour des enfants de cet âge. Tout le clan était impressionné par ces deux enfants que rien ne semblait arrêter, qui ne semblait pas pouvoir être arrêtés dans leur ascension au pouvoir.

Madara et Teyaki se placèrent devant leurs parents, l’air sérieux et déterminés. Ils avaient pris leur décision, ils allaient quitter leur demeure, leur famille, leur clan, pour partir découvrir le monde, découvrir tout ce qui se faisait ailleurs. Nagamaru et Ayame se redressèrent d’un seul coup. Ils ne s’attendaient vraiment pas à une telle déclaration. Nagamaru s’approcha d’eux, des larmes dans les yeux et la voix tremblotante.



-P..partir ? Mais où ? Et pourquoi ? Vous avez tout ce qu’il vous faut, non ?

-Ecoutez, on vous aime beaucoup, mais pour pouvoir progresser, nous devons allez voir ailleurs, découvrir d’autres clans, d’autres jutsus, d’autres choses, quoi.



Nagamaru retourna auprès d’Ayame pour la consoler. La nouvelle l’avait tout simplement abattue et elle pleurait à chaude larmes. Ils discutèrent à voix basse, de choses qui ne pouvaient être entendus, mais finalement, Ayame se leva et prit ses deux enfants dans ses bras, afin de les serrer contre sa poitrine. Nagamaru les rejoignit et les serra également. Ils s’étaient résignés, de toutes façons, si leurs enfants voulaient partir, qu’importe ce qu’ils pourront leur dire, ils partiront tôt ou tard. Madara et Teyaki étaient également un peu tristes et effrayés de partir seuls, dans l’inconnu total. Mais ils étaient absolument déterminé et rien ne pourrai les faire renoncer à un tel projet, ne serait-ce que par fierté. Les quatre membres de la famille restèrent serrés les uns contre autres pendant un long moment, les mots étant parfaitement inutiles face à l’émotion qu’ils essayaient d’exprimer.

Le lendemain matin, Madara et Teyaki firent leurs adieux au clan, même s’ils ne partaient que pour deux ans, il y avait énormément de facteurs inconnus dans la quête qu’ils comptaient tenter d’accomplir. Ils avaient une chance de mourir ou de se faire kidnapper ou de se perdre ou bien d’autre chose encore. Mais la possibilité qu’ils reviennent encore plus puissant, dotés d’une bibliothèque de techniques extrêmement variée et puissante étaient la seul que Madara et Teyaki acceptaient d’envisager. Ils allaient y parvenir et ils le savaient. Après avoir fait le tour des membres du clan pour leur faire leurs adieux, ils s’approchèrent du chef. Il fallait toujours saluer le chef en dernier, car celui-ci faisait toujours un discours aux membres de son clan après un évènement important. Et d’ailleurs, cela ne coupa pas cette fois non plus. Juste après qu’ils se soient agenouillés devant lui, le chef leur demanda de se relever et de rejoindre les autres pour écouter ce qu’il avait à dire. Ils s’inclinèrent une nouvelle fois et obéirent, descendant parmi les autres membres. Le chef se plaça au bord de l’estrade, de façon à ce que tout le monde puisse l’entendre sans difficulté et toussa afin de s’éclaircir la gorge.



-Mes chers membres, écoutez moi. En ce jour, j’aimerais saluer ces deux courageux garçons qui ont eut assez de tripes pour décider de quitter leur village natale, leur famille et leurs amis afin de devenir plus forts et plus puissants, afin de découvrir le monde et les techniques des autres villages. Je tiens à vous féliciter tout les deux, cette décision à du vous être très difficile à prendre, mais je sens que vous ne le regretterez pas. Vous êtes des êtres exceptionnels, je l’ai toujours su et vous n’avez fait que le confirmer depuis que vous êtes né. Alors allez, et revenez nous encore plus puissants que maintenant.



Madara et Teyaki s’inclinèrent le plus bas que leur souplesse leur permettait et se reculèrent jusqu’à la porte, sans jamais tourner le dos au chef, ce qui était extrêmement mal-vu. Ils firent un dernier signe et sortirent du manoir.

Madara se tourna face à son frère, ils devaient se quitter également. Après avoir souhaité bonne chance à son cadet, il lui tendit la main dans un geste de fair-play et de fraternité. Teyaki fut un petit peu surpris par ce geste chaleureux, mais se contenta de sourire et lui serra la main également. Il souhaita que le meilleur gagne et ils se donnèrent rendez-vous deux ans plus tard, en vie et à la hauteur du combat titanesque qui aurait alors lieu. Malgré la rivalité qui les opposait, ils se donnèrent une rapide étreinte fraternelle. Sur ceux, Teyaki parti vers l’Est, là où le soleil se levait, apportant clarté sur le monde. Il était sûr que cela serait le symbole de l’amour et de la justice, les Jutsu les plus puissant se trouvait par là, il en aurait mis sa main à couper. A l’inverse, Madara partit vers l’Ouest, en direction du soleil couchant, symbole des ténèbres proches, de l’obscurité, de l’inconnu. Il voulait apprendre des techniques inconnues, mystérieuses et surprenantes. Il se dirigea donc en direction de la nuit. L’un cherchait la puissance pure, l’autre voulait découvrir des techniques secrètes et inconnues. Chacun dans une direction opposée, qui avait fait le bon choix ? La réponse à cette question leur serait donnée dans deux ans, selon le vainqueur du combat fratricide qui aurait lieu.



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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:10

Madara était parti depuis bientôt quatre heures et le soleil se couchait, loin devant lui. Il devait penser à trouver un endroit où passer la nuit. En cette époque de l’année, les nuits n’étaient pas trop fraiche, mais il pleuvait assez régulièrement, Madara aurait donc préféré éviter de passer la nuit dehors, sans un toit au dessus de lui. Il continua à marcher, suivant le long chemin de terre qui guidait ses pas depuis qu’il avait quitté son village natale. C’était la première fois même qu’il quittait son village, à part pour aller dans la forêt ou dans le désert. Et surtout, le véritable changement, il n’avait jamais été complètement seul, livré à lui-même. C’est de sa seule force qu’allait dépendre sa survie à présent. Mais ce qui lui plaisait le plus dans tout ça, c’est qu’il était désormais libre, enfin libre, enfin il n’avait plus aucune pression sur les épaules. Il continua à marcher droit devant lui, l’esprit léger, attendant qu’un événement vienne perturber son périple. Il pénétra alors dans l’immense forêt qu’il avait l’habitude de visiter depuis qu’il était tout petit, à la recherche d’une cabane abandonnée ou d’un quelconque endroit où il pourrait passer la nuit. Il grimpa au sommet d’un arbre, afin d’augmenter son champ de vision. Ne voyant rien d’autres que la cime des innombrables arbres jusqu’à l’horizon, il se mit à sauter de branche en branche, de plus en plus vite, ne perdant jamais une occasion de s’entraîner. Or, le fait de se déplacer de cette manière l’entraînait à sauter loin, précisément, à se réceptionner en pleine vitesse et à garder l’équilibre. C’était un entrainement plutôt complet et de toute façon, il n’avait pas vraiment le choix. Madara ne s’était jamais sentit aussi bien qu’en ce moment, volant d’arbre en arbre, avec rien d’autre à penser que trouver un endroit où dormir, le vent fouettant ses cheveux et son visage. Soudain, son regard fut attiré par une lueur qui brillait au beau milieu des bois, perdue au milieu des arbres. Il entama une descente au milieu des hêtres, pensant avoir enfin trouvé une cabane où il pourrait demander l’hospitalité pour la nuit. Elle était très certainement habitée par un vieil ermite, vivant seul, ne faisant qu’observer la nature, s’en inspirant pour survivre. Peut-être même qu’il pourrait lui apprendre certaine chose, de genre du ninjutsu médical, des poisons, des potions et des antidotes. Mais visiblement, Madara s’emballait, si cela se trouve, il n’y avait rien au bout de cette lumière. Prix d’un doute affreux, il se mit à accélérer encore la cadence, bien pressé de savoir s’il avait eu raison de fonder des espoirs sur cette lumière dont il ne connaissait pas l’origine. Arrivé sur place, il se rendit compte avec déception qu’il ne s’agissait que d’un feu de camp, abandonné à son triste sort, en attendant qu’il ne s’éteigne de lui-même. Madara observa attentivement les buches incandescentes et remarqua que celles-ci n’étaient quasiment pas consumées, comme si elles venaient d’être mises. Il constata alors que le feu présentait toutes les caractéristiques d’un feu qui venait d’être allumé. Le propriétaire venait juste de partir, peut-être l’avait il entendu arriver et s’était caché ? Il l’observait d’ailleurs peut-être en ce moment même. Madara se mit à regarder partout autour de lui, à la recherche d’un quelconque signe de vie. Il n’était pas seul, il en était maintenant sûr et certain. Soudain, il entendit un léger sifflement qu’il ne connaissait que trop bien. Un kunai ! Il se retourna alors immédiatement et vit le projectile lui arriver droit au niveau du front. Dans un réflexe presque instinctif, il le bloqua entre ses deux mains, fit un tour sur lui-même pour prendre de l’élan et le renvoya exactement dans la direction d’où il était venu. Au moment où le kunai traversait les arbres, il vit une ombre sortir d’un bond rapide pour éviter l’assaut. Madara se retrouva alors face à un jeune homme qui tenait un katana dans ses mains et qui le regardait, l’air menaçant. Il était relativement grand et avait la peau d’un vert très clair, mais tout de même assez étrange. Il semblait.....végétal.







Madara se mit en position de combat, ne comprenant pas pourquoi cet homme lui en voulait tellement. L’homme fit alors de rapides signes de mains et Madara put sentir le chakra émaner de lui. Il se fondit alors dans le sol et Madara se retrouva seul, ne sachant pas d’où allait provenir la prochaine attaque. Il commençait à paniquer, lorsqu’il sentit une présence sous ses pieds, qui se rapprochait dangereusement. Au dernier moment, il comprit et sauta, ce qui lui permit d’éviter l’attaque du ninja. Celui-ci jaillit hors du sol en tentant de lui asséner un violent coup de kunai. Madara se retourna en l’air et lui infligea un puissant coup de pied dans le torse, lui coupant violement la respiration. L’inconnu virevolta en l’air avant d’aller s’écraser contre un arbre. Mais au moment où Madara s’approcha de lui, celui-ci s’agrippa à l’arbre et se fondit en lui. Une image de lui apparut alors sur le tronc, comme une projection. Madara s’éloigna, attendant la suite, lorsqu’il sentit une douleur dans son avant-bras. Il se retourna juste à temps pour voir le bras de son adversaire retourner dans l’arbre qui se trouvait derrière lui. Il vit alors avec horreur que celui-ci se trouvait sur le tronc de tous les arbres qui se trouvait face à lui.

C’est alors que la surexcitation eut un effet bizarre sur le jeune Uchiwa, il sentit un petit picotement dans ses yeux. Il fut obligé de fermer les paupières, mais lorsqu’il les rouvrit, il ne voyait plus de la même façon. Il arrivait à voir plus précisément. Les images de son ennemi étaient parcourues de chakra qu’il pouvait désormais voir. Madara n’était pas idiot, loin de là et compris immédiatement ce qui s’était passé. Il avait activé le dojutsu de son clan, celui qui avait hissé le clan Uchiwa au niveau du plus puissant du monde. Il avait activé ses sharingan !! Il regarda à nouveau en direction des arbres, il n’avait pas le temps de s’attarder sur sa découverte. Apparemment, celui-ci pouvait se déplacer dans les arbres, sûrement grâce aux racines. De toute façon, Madara n’était pas là pour connaître sa technique, il devait le battre, car l’autre semblait bien déterminé à le tuer. Madara s’écarta alors de tous les arbres qui l’entouraient, mais c’était très compliqué. Il y avait des arbres un petit peu partout. A plusieurs reprises, il vit arriver avant même que cela ne se réalise, les attaques du ninja, pouvant ainsi les esquiver sans aucun problèmes. Mais après chaque assaut, le ninja au teint vert retournait dans un arbre, à l’abri de toute attaque. Au bout d’un moment, Madara en eu assez.



-Tu ne veux pas venir te battre en face apparemment. Bien, je vais devoir te forcer à sortir.



Madara se souvint des signes dont il avait besoin, concentra son chakra au niveau de ses poumons en une fraction de seconde et se mit à tourner sur lui-même, tel une toupie. Il arrivait à maîtriser son chakra avec une étonnante facilité à présent ; c’était le fruit de ses entrainements sans relâche pour tenter de surpasser son frère. Tentant de prendre la vitesse de rotation la plus importante possible, il accéléra son mouvement, puis cria « HOUSENKA NO JUTSU !!! ». Une multitude boules de feu partit alors de façon circulaire tout autour de lui, allant heurter les troncs environnants. Ceux-ci se mirent à bruler et se consommer lentement. Voyant qu’il ne pouvait plus se déplacer dans les arbres tranquillement sans risquer de bruler vif, l’ennemi se décida à sortir. Il semblait particulièrement que l’enfant qui se trouvait devant lui ait osé abimer les arbres de la forêt et lui fonça dessus, dans un excès de rage. Madara fit un pas en arrière, et se coucha sur le sol. L’ennemi trébucha sur son corps, entraîné par sa vitesse et tomba lourdement sur le sol. Madara se releva instantanément et cracha un reste de chakra qu’il avait gardé en réserve dans ses poumons. Il envoya une petite salve de boules de feu sur son adversaire qui se mit à se débattre de douleur, gigotant sur le sol pour essayer d’éteindre les brulures qui lui parcouraient le corps.

Madara attendit quelques instants que celui-ci soit bien affaiblit par le feu et se mit à lui donner de nombreux coups de pieds sur le corps, un petit peu pour éteindre le feu, un petit peu pour se défouler et se venger de sa blessure au bras. Lorsque l’homme fut hors de danger, Madara le releva de force de façon à voir son visage verdâtre. Il lui demanda alors pourquoi il l’avait attaqué.et qui il était. L’homme secoua alors la tête, comprenant qu’il avait perdu et qu’il n’avait d’autre choix que de répondre à ses questions.



-Je suis un membre de l’honorable clan Senju, le clan de la forêt. Tu as pénétré sur nos terres, il était de mon devoir de t’arrêter. Mais tu es trop fort pour moi, tu es très doué pour ton âge.

-Je n’ai que faire de vos terres, je suis juste de passage, à la recherche de nouvelles techniques. Apprend moi ta technique pour te fondre dans les arbres et te déplacer de l’un à l’autre.

-Le Mokutonhairin no jutsu ? Mais c’est impossible, les techniques Mokuton sont héréditaires et spécifiques à mon clan. Tout ce que je pourrais t’apprendre à la rigueur, c’est comment disparaître dans le sol.

-Oh oui, c’est déjà super.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:10

Le ninja se releva, ayant compris que l’enfant ne lui ferait aucun mal et n’en avait pas après son clan. Il se plaça devant lui et lui montra comment faire. Pour cette technique, il n’y avait pas besoin de composer de signes. Comme il l’expliqua à Madara, il suffisait de modifier la nature de son chakra. Lui, n’en avait nullement besoin, ayant un chakra Doton et Suiton dés la naissance. En revanche, Madara, qui avait un chakra Katon, devait modifier sa nature de chakra, exercice relativement compliqué. Il fallait se concentrer sur son cœur, le producteur de chakra, et le forcer à modifier sa nature. Pour ce faire, il était nécessaire de prendre l’état d’esprit de l’élément voulu.



Pour cela, une rapide explication sur les éléments dans nos corps est essentielle.

Notre corps est rempli d’énergie, sous 5 formes, les 5 éléments. Katon (le feu), Raiton (la foudre), Suiton (l’eau), Doton (le terre) et Fuuton (le vent). Chacune de ces énergies appartient à la catégorie du Yin ou à celle du Yang, mis à part le Fuuton qui est un cas à part. Le Yin est la partie de notre âme qui correspond à la sagesse et à la connaissance alors que la partie Yang correspond aux pulsions, à la force et au plaisir. C’est par l’équilibre parfait de ces deux entités que l’esprit se maintient dans la raison. Un quelconque déséquilibre fait chuter la personne dans la folie. S’il y a un déséquilibre en faveur du Yang, des pulsions et de la force, cela va entrainer une psychose, perdant tout contrôle de soi-même. Un déséquilibre en faveur du Yin provoquera à l’inverse une névrose, un manque de confiance en soi et donc un enfermement psychologique.







Le Katon représente la puissance et la force, le feu pouvant tout dévorer sur son passage, composant une partie du Yang.

Le Raiton est la source de l’impulsivité et de la vitesse, composant la seconde partie du Yang.

Le Suiton est le symbole de la patience, tels les lacs pouvant ne pas bouger durant des siècles. Il constitue le Yin.

Le Doton est ce qui donne sagesse et connaissance, la terre étant là depuis des millions d’années, ayant tout vu, tout connut et tout subit. Elle compose également le Yin.

Reste le Fuuton, le vent qui peut provoquer de lourds dégâts, mais peu aussi se faufiler partout ou stagner dans des endroits calmes. Il est emprunt du Yin et du Yang. C’est l’origine des points de Yin dans le yang et du point de Yang dans le Yin.

Le Yin et le yang sont donc opposés mais indissociables dans un corps humain. Pour cela, il faut un équilibre des 5 éléments. Mais, pourtant, un équilibre parfait provoquerait un esprit parfaitement neutre et semblable pour toute personne. C’est là qu’intervient la personnalité de chacun, guidée par « l’’affinité ». Selon l’affinité qu’il aura, par exemple un déséquilibre pour le Katon, la personne aura tendance à aimer la puissance et la force et à la rechercher. Une affinité Suiton voudra connaître toujours plus de choses, tout connaître dans le monde.....

Pour changer la nature de son chakra, il faut donc tenter d’adopter l’état d’esprit d’une personne ayant cette affinité.



Madara buvait les paroles du ninja, comme si sa survie en dépendait. Il était totalement fasciné par ces théories sur le chakra et les origines de la folie. Mais tout concordait, le clan Uchiwa était un clan dont les membres avaient l’affinité Katon. Et depuis toujours, ses membres se distinguaient par leur puissance et leur soif de pouvoir. Même lui, s’il avait quitté son village, c’était pour devenir plus fort. Il se leva et demanda quel était l’état d’esprit d’une personne ayant l’affinité Doton. Le membre du clan Senju souleva un sourcil et lui affirma que s’il avait compris tout ce qu’il venait de lui expliquer, il devrait être en mesure de trouver tout seul. Sur ce, il se leva et salua Madara avant de rentrer parmi les siens. Madara le remercia et lui demanda ce qu’il devait faire une fois son chakra changé en Doton.



-Rien, laisse le chakra se diffuser dans tout ton corps, tu fonderas alors naturellement dans le sol et les roches.



Madara se réjouit d’apprendre quelque chose d’aussi pratique avec aussi peu de difficultés. Enfin, il ne maîtrisait pas encore la technique. Il ne fallait pas parler trop vite, il n’y arriverait peut-être pas après tout. Il regarda l’homme qu’il avait vaincu se fondre dans l’arbre qui se trouvait face à lui et se déplacer à toute vitesse d’arbre en arbre, jusqu’à disparaître de son champ de vision. Madara se retrouva alors seul, au beau milieu de la forêt, comme si rien ne s’était passé. Sauf qu’il avait appris beaucoup de choses et s’apprêtait à maitriser une nouvelle technique. Il se mit immédiatement à s’entraîner. Il devait apprendre un maximum de techniques et il savait que ces deux années allaient passer beaucoup plus vite qu’il ne le voudrait. Il essaya alors de se remémorer en détails ce que venait de lui apprendre, à propos de la personnalité des Dotons. La terre appartenais au coté Yin de l’énergie. Il devait donc commencer par se calmer. Ensuite.....le Doton est la sagesse et la connaissance. Mais comment diable pouvait-il prendre un comportement de sagesse et de connaissance ?

Il essaya de s’asseoir en tailleurs et de se relaxer. Il devait commencer par repousser ses instincts de Katon. Il attendit alors une bonne demi-heure d’être parfaitement calme. Et ensuite ? Madara tenta de philosopher, de penser à tout et à rien, il ne pouvait définir véritablement la sagesse. L’entraînement fut long et laborieux.



*************************************************



Trois jours plus tard, Madara n’avait toujours pas bougé, sauf pour manger et dormir. Il enrageait de ne pas réussir à changer la nature de son chakra. C’était un exercice très difficile, surtout que Doton faisait partie du Yin et que son affinité naturelle appartenait au Yang. En tant que Uchiwa, il aurait eu beaucoup moins de mal à changer son chakra en Raiton, appartenant également au Yang. Il voulait absolument savoir comment faire, mais comprit bien vite qu’il ne suffisait pas d’essayer physiquement, il fallait débloquer quelque chose mentalement. Mais à l’instant même où il se disait ça, l’aura rouge qui l’entourait changea de teinte et le rouge devint légèrement plus foncé. Il comprit qu’il avait réussi à faire changer légèrement, mais bel et bien, la nature de son chakra. En essayant de comprendre et de savoir, il avait adopté pendant un instant l’état d’esprit d’une personne ayant une affinité Doton. Il tenta désespérément de réessayer, mais s’il faisait cela, c’était pour obtenir une nouvelle technique, ce qui était.....un comportement de Katon. C’était insupportable. On ne pouvait pas changer complètement sa façon de penser. C’était impossible, mais il essaya de retrouver l’état qu’il avait il y a quelqu’un instants. Il s’entraîna beaucoup, et très longtemps, jusqu’à la nuit tombée.

Le lendemain matin, Madara se réveilla de très bonne humeur. Il avait compris. Il en était sûr et certain. Durant la nuit, il avait eu une espèce d’illumination, il avait soudain compris ce qu’il devait faire pour obtenir la nature Doton. Il devait non pas avoir envie de l’utiliser, mais juste envie de la connaître, de savoir comment l’exécuter. Immédiatement, il entra dans cet état d’esprit et concentra son chakra. Son chakra était marron !! Il avait réussi. Il diffusa son chakra dans tout son corps et poussa sur ses jambes, comme s’il voulait enfoncer le sol. Il eut alors la très agréable surprise de se voir s’enfoncer dans le sol, jusqu’à y être entièrement assimilé. Il avait enfin réussi, il s’était fondu dans le sol. Quelles opportunités cela ouvrait, il pouvait désormais surprendre son adversaire en arrivant par-dessous. Il se mit à se déplacer dans le sol à toute vitesse, emporté par la joie, de plus, il se rendit compte que son chakra ne redevenait pas Katon. Il semblerait que cette astuce agisse comme toutes les autres. Une fois que l’on avait réussi une fois, il était extrêmement aisé de le refaire. Il sortit de terre, se secoua, pensant être recouvert de terre, mais ce n’était pas le cas, et se ressaisit. Certes, il venait d’apprendre une nouvelle techniques, mais durant ce temps, Teyaki en avait peut-être appris plus, et des plus puissantes. Il se mit à se demander comment pouvait bien s’en sortir son jeune frère. Il essaya d’imaginer où celui-ci pouvait être en ce moment, mais il n’en avait absolument aucune idée.

Madara se dirigea vers le feu de camp où il se trouvait depuis bientôt cinq jours et récupéra son sac de voyage. Il n’avait pas de temps à perdre, il n’avait appris qu’un jutsu, mais il savait que maîtriser le changement de nature du chakra en Doton pourrait lui être très utile. Son répertoire de technique ne se limitait à présent plus qu’au feu, il pouvait utiliser la terre désormais. Fier de lui, il repartit sur le chemin, continuant son incroyable périple à travers le monde.



Il marcha longtemps, très longtemps, avant d’arriver enfin en vue d’une ville. Il ne put réprimer un petit cri de joie, il en avait assez de devoir chasser des animaux sauvages dans la forêt et de dormir dans la nature, au milieu des insectes et des intempéries météorologiques. Il pénétra dans l’enceinte de la ville et fut gêné par le bruit et l’agitation qui y régnaient. Il avait perdu l’habitude de la vie en société, même si cela ne faisait pas si longtemps qu’il était partit, il s’était vite habitué au calme de la forêt. Il partit à la recherche d’un restaurant bon marché, se maudissant de ne pas avoir emporté plus d’argent en quittant son chez-lui. Au détour d’une rue, il finit par tomber nez à nez avec un vendeur ambulant de ramens. Madara se précipita à sa rencontre en brandissant un billet de 10 ryos. Le vendeur le regarda avec étonnement, sourit d’un air bienveillant et lui prit son billet, qu’il fourra dans la poche de sa veste. En échange, il saisit un bol sous le comptoir, le posa devant le jeune homme et le remplit à ras bord de la succulente mixture. Madara le remercia et se dépêcha d’engloutir les ramens, comme s’il n’avait jamais mangé de sa vie. Il sentit alors une douce chaleur se répandre dans son ventre, l’aidant ainsi à lutter contre ses mauvaises conditions de vie. Il attendit d’avoir finit son breuvage, reposa le bol sur le comptoir du marchant et, après l’avoir salué, reprit sa route. Il se jura que quoi qu’il puisse arriver, il allait dormir dans un lit bien chaud, sous un toit. Même s’il devrait payer pour pouvoir passer la nuit dans un hôtel miteux, il ne dormirait pas un soir de plus à la belle étoile. Il se mit alors à se promener dans la ville, cherchant il ne savait même pas quoi. Il avait décidé de s’accorder une petite pause dans son aventure, après tout, il y avait peut-être des techniques à apprendre ici. Il était possible de trouver un jutsu hors du commun n’import où, il suffisait de rencontrer les bonnes personnes et de réussir à les convaincre de l’apprendre.

Madara passait au milieu de la place centrale, lorsqu’il vit un grand attroupement, de l’autre coté de la place. Curieux, il décida d’aller voir quel était le centre de toutes ces attentions. Il poussa légèrement la foule qui s’tait attroupé afin de se faufiler jusqu’au milieu. Il s’agissait d’une petite scène, sur laquelle se trouvaient deux personnes. La première était à tout point de vue, étant donné son équipement et sa posture, un ninja. L’autre n’était là que pour animer le spectacle. Madara tenta tant bien que mal d’entendre ce qu’il racontait, malgré le désordre et le boucan général qui y régnaient.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:10

-Approchez mesdames et messieurs, qui osera affronter le grand Hakame ? Allons, un peu de courage, j’offre 15000 ryos à celui qui parviendra à le vaincre !!! Combat à mort !! Le prix de participation n’est que de 15 ryos. Allons !! Personne ne veut multiplier sa fortune par 1000 ? Allez, un peu de courage mesdames et messieurs.



Pour impressionner les badauds, le fameux Hakame se mit à enchainer quelques mouvements de Taijutsu, mais Madara put voir avec facilité qu’il était d’une faiblesse affligeante. Ses mouvements étaient lents et approximatifs, sans aucune précision. Tout laissait paraître que ces deux hommes étaient des imposteurs, ils ne faisaient qu’impressionner les passants, qui ne connaissaient rien à, l’art du combat. Si le moindre véritable combattant arrivait, ils abandonneraient surement. Mais Madara avait bien envie de tenter sa chance. Il se faufila au milieu des gens, jusqu’à arriver au niveau de la scène. Il grimpa avec difficulté, écrasé par les spectateurs qui voulaient approcher. Il se releva et fit face aux deux hommes, qui avaient arrêté de parler pour regarder le nouvel arrivant. Madara ne se dégonfla pas le moins du monde, sortit 15 ryos de sa poche et jeta les trois petites pièces dans le panier prévu à cet effet. L’homme qui animait le combat se mit à crier pour que tout le monde applaudisse « le courageux quoique un peu inconscient jeune homme ». Madara dit qu’il n’accepterait d’engager le combat qu’après avoir vu les 15000 ryos de ses propres yeux. En entendant cela, l’homme se renfrogna quelque peu, mais alla chercher un sac contenant des centaines et des centaines de billets.







Les yeux de Madara s’écarquillèrent à la vue de tous cet argent. Il n’en avait jamais vu autant d’un seul coup. Il sourit et se mit en position de combat. C’est la première fois qu’il allait recevoir autant d’argent en si peu de temps, et aussi facilement. Un grand bruit de gong retentit, annonçant le début du combat. Immédiatement, il réactiva ses sharingans, comme s’il l’avait fait toute sa vie, juste en clignant des yeux. De cette façon, il pourrait humilier encore plus l’adversaire, en esquivant toutes ses attaques à l’avance. Il sentit arriver une attaque de front, aussi grossière qu’inefficace. Madara se décala sur le coté au moins deux secondes avant l’impact et frappa le ninja à l’arrière de la tête, l’étourdissant quelques instants. Vexé, il sortit des shurikens et les envoyas tous à la fois, sans même prendre le temps de viser. Madara anticipa la trajectoire de chacun d’eux et les intercepta en faisant passer son doigt dans le trou central des shurikens. Il se retrouva avec un shuriken sur chaque doigt, comme s’il s’agissait de décorations. Hakame était véritablement humilié et se mit à enrager. Il se mit à enchainer les coups de poing et de pieds dans le vide, empêchant ainsi Madara d’approcher. Celui-ci hésita quelques instants, se demandant s’il était très juste d’utiliser le ninjutsu contre un naze pareil, mais décida finalement que.......oui. Il fit alors quelques mouvements, pendant que l’autre gesticulait tout seul et cracha une petite rafale. HOUSENKA NO JUTSU !!!! Une dizaine de boules de feu vinrent s’écraser contre le visage d’Hakame qui se mit à hurler de douleur à cause de la chaleur. Madara profita de sa souffrance pour lui sauter dessus et plaça un kunai juste sous sa gorge.



-Alors ? J’ai gagné ?



Les deux hommes crièrent en même temps, lui jurant qu’il était déclaré vainqueur s’il acceptait de les laisser en vie. Madara se releva, frappa Hakame dans les cotes pour le faire chuter de la scène et s’approcha du sac d’argent. Mais alors qu’il allait s’en emparer, le commentateur se mit en travers de sa route et lui pointa un sabre sous le menton en lui affirmant que cet argent était le sien et qu’il préférait mourir que de lui donner. Il tenta d’insinuer que Madara avait triché, mais n’en eut pas le temps. Madara venait d’accomplir son vœu. Le jeune Uchiwa vit son pathétique adversaire s’écrouler face contre terre, un kunai planté dans la tempe. Il n’aimait pas les gens qui ne tenaient pas leurs paroles et avait perdu patience et avait perdu patience. Il s’empara de l’argent et sauta au bas de la scène. Tout le monde était parti, de peur que Madara ne décide de s’attaquer à quelqu’un d’autre.

A vrai dire, c’était faux, il restait quelqu’un. Un vieil homme s’approcha de Madara et le salua. Il lui exprima son admiration quant à son talent pour un si jeune âge. Justement, il cherchait un disciple à qui il pourrait transmettre tout son savoir avant de mourir. Madara fut étonné par une telle révélation. Le vieillard lui expliqua qu’il appartenait au clan des 7 sages, et qu’il était atteint d’une maladie incurable et mortelle, ainsi, avant de mourir, il était à la recherche d’un jeune talentueux à qui il pourrait offrir ses connaissances. Madara accepta, heureux de pouvoir apprendre de nouvelles techniques aussi vite. Il le suivit jusqu’à son dojo où de nombreux de ses disciples étaient déjà en train de s’entraîner. Le vieillard lui tendit un kimono de l’école et lui promit qu’avec lui, Madara prendrait beaucoup. Madara le salua, légèrement sceptique, mais le nombre de disciple qui se trouvaient dans la salle en disait long sur son talent. Ils se mirent immédiatement au travail.







Madara resta plusieurs mois dans ce dojo, assimilant de nombreuses techniques, notamment grâce à la capacité d’assimilation que lui offraient ses nouveaux sharingans dont il ne connaissait encore rien. Puis, il continua son périple, voulant découvrir toujours plus de techniques, de jutsus, devenir de plus en plus fort, pour battre Teyaki lorsqu’il rentrerait.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:11

Chapitre II- La découverte du secret du Sharingan

1) Le retour à la maison



La nuit avait été très fraiche pour la saison et le matin tardait à se montrer. Une fine couche de rosée recouvrait les herbes sauvages, faisant perler de petites gouttes d’eau, brillantes avec les timides rayons de soleil du jour levant. La lumière se déversait dans les champs, apportant vie et bonne humeur autour d’elle. Le ciel se teintait progressivement de couleurs ocres, au fur et à mesure que l’astre solaire s’élevait dans le ciel encore obscur. Une légère brise faisait sensiblement osciller la cime des arbres et le sommet de la pelouse, secouant les fleurs des champs et les branches des sapins. La grande plaine du village du feu était totalement laissée à elle-même, comme si elle appartenait à un territoire encore inconnu par l’homme, dont la surface n’avait encore jamais été foulée. Qui aurait pu s’imaginer quelle était adjacente à un village très fréquenté ? Là bas, au loin, derrière cette immense étendue de verdure, on pouvait apercevoir un rassemblement d’habitation. Un pied se posa sur le sol en écrasant un magnifique pissenlit qui avait poussé visiblement au mauvais endroit et une ombre se dessina sur la pelouse d’un vert vif, régulièrement arrosée par les pluies abondantes. Il s’agissait de l’ombre d’un homme visiblement, assez musclé et qui portait sur son épaule droite un tout petit baluchon. La silhouette subit un petit mouvement extrêmement rapide, puis se volatilisa. Un souffle de vent violent parcouru alors la plaine, l’herbe se couchant tout le long du mouvement. En un laps de temps excessivement court, l’homme se tenait debout devant les portes du village. Il frappa à la porte et attendit calmement que celles-ci s’ouvrent. Lorsque les gardes arrivèrent, un simple regard suffit, les hommes le laissèrent passer sans que personnes ne disent un mot. Il marcha dans les rues pavées de la ville, sachant parfaitement où il allait et se repérant avec facilité dans le labyrinthe de rues. Il arriva finalement à son objectif, le manoir Uchiwa, la résidence du clan le plus puissant et le plus réputé à travers le monde entier, les possesseurs du Dojutsu nommé Sharingan auquel personne ne pouvait résister, disait-on. Il poussa la lourde porte et pénétra sans attendre la moindre invitation. Il pénétra dans le bâtiment central et rejoins la chambre qu’il visait depuis le début. Arrivé devant la porte, près un petit instant de stress, deux coups déterminés résonnèrent sur le battant de bois de la porte. Des petits pas rapides se firent entendre, suivis du déclic d’une serrure qui s’ouvre. Nagamaru ouvrit les portes et ses yeux s’écarquillèrent de surprise et d’étonnement. Il eut le souffle court, cherchant à parler mais n’y parvenant pas.

-M..m...Madara ? C’est bien toi mon fils ? Tu es revenu ?

Il lâcha le battant de la porte et se précipita pour prendre son fils dans ses bras, ne pouvant au passage se retenir de laisser couler ses larmes de joie. Ils restèrent l’un contre l’autre cinq bonnes minutes, aucun des deux ne voulant interrompre un moment aussi chargé en émotion. Mais ils finirent par se libérer l’un l’autre en entendant la porte grincer derrière eux. Ayame se demandait qui avait frappé à leur chambre, ne voyant pas son époux revenir. Elle entrouvrit la porte et jeta un œil timide dans l’embrasure qui donnait sur une bonne partie du couloir. Au début, elle ne vit que Nagamaru qui lui tournait le dos. Intrigué, elle engagea toute sa tête pour tenter de mieux voir et c’est alors qu’elle le reconnut. Son fils ainé, son premier fils lui était revenu après une année entière d’absence, sans la moindre nouvelle, sans même l’assurance qu’il soit encore en vie. Une boule se forma au milieu de sa gorge. Etait-ce enfin la réalité ou n’était-ce encore que ce fichu rêve qu’elle faisait chaque nuit depuis un an ? Elle secoua la tête et une larme de joie coula le long de sa joue tandis qu’elle se précipitait dans les bras de son fils en criant. Madara vit arriver sa mère à toute vitesse et se baissa pour tenter de la réceptionner avec le plus de délicatesse possible. En effet, celle-ci avait les yeux noyés de larmes à présent et ne voyait plus du tout où elle allait. La seul chose dont elle était sur c’est que Madara était à proximité et que rien au monde n’aurait put lui faire plus plaisir en cet instant. Elle se jeta dans ses bras et Madara la serra contre lui un instant, mais finit par la relâcher. Il avait passé une bonne partie de sa vie seul et il avait perdu l’habitude de tels élans d’affections non justifiés. Il avait grandi et muri, il ne voulait plus de ce genre de « câlins » ou autre chose enfantine du genre. Ayame se recula en une sorte d’excuse pour son emportement et l’invita à entrer, mourant d’envie de savoir ce qu’il avait fait pendant tout ce temps. Madara pénétra dans la pièce et sentit une flopée de souvenirs lui revenir à l’esprit, cette pièce lui étant si familière....Tous ces souvenirs, toute cette enfance passée entre ces murs.....Tout cela était si loin à présent, il lui semblait qu’il s’agissait d’une autre vie. Ce n’était pourtant que l’année dernière. Il s’assit sur le sofa en osier et ils commencèrent à parler. L’ambiance était étrange, le temps ayant malheureusement altéré leur relation, bien évidemment. Ayame bombardait son fils de question et Madara tentait tant bien que mal de placer une réponse entre chaque interrogation qui lui arrivait dessus. La conversation se concentra en grande partie sur comment avait fait Madara pour survivre, ses conditions de vie, ses logements.... Madara lui expliqua tout, du début à la fin, des nuits à la belle étoile jusqu’au recueil par un grand maitre, en passant par ses combats de rue pour gagner de l’argent et ses squats pour la nuit qu’il trouvait un petit peu partout. Ayame et Nagamaru buvait littéralement ses paroles, étant complètement fasciné par la débrouillardise insoupçonnée dont avait fait preuve leur enfant. Jamais, oh non jamais, ils n’auraient pensé celui-ci capable d’autant d’autonomie. Apparemment, il s’en était très bien sorti et se vantait fièrement d’être devenu beaucoup plus fort que lorsqu’i était parti, il y a un an de cela, mais visiblement cela semblait justifié. Madara avait gagné en carrure, il avait pris du muscle, il avait grandit et surtout, il avait une plus grande confiance en lui. C’est bien simple, Madara était devenu un homme. Après avoir passé un peu de temps avec ses parents, Madara décida d’aller voir les autres membres du clan, notamment le chef. Il était de coutume d’aller saluer avant chaque départ et après chaque arrivée. Un quelconque manque à cette règle pouvait être passible d’un bannissement du clan ainsi qu’un rejet total de leur part. Bien évidemment, cela n’était encore jamais arrivé, personne ne voulait risquer de quitter le plus valeureux clan à travers le monde. Madara se demandait comment allait le chef. Il s’agissait d’un vieil homme et en une année, tout aurait-pu arriver. Il arriva finalement devant l’imposante porte. Il resta immobile un instant, légèrement atteint par une sorte de trac. Finalement, il prit une bonne inspiration et toqua trois fois, avec assez de conviction. Une voix assez faible lui répondit en l’invitant à entrer. Madara pénétra dans la salle et fut surpris de voir des cartes du monde étendue partout sur la table et une odeur de renfermé lui prit immédiatement le nez. Il s’avança jusqu’au niveau du chef qui était occupé à lire une des cartes, sur la quelle des croix avait été tracée. Il avait le sourire aux lèvres et traçait à l’instant même une nouvelle croix. Madara s’inclina et attendit que le chef prenne la parole.

-Madara ? C’est bien toi ? Très bien, tu es finalement revenu parmi les tiens. En ce temps de guerre, ta présence ne sera pas de trop, un aussi bon élément que toi nous sera très utile. Vivement que ton frère nous rejoigne également.

Madara cligna des yeux et tenta de remettre de l’ordre dans ses esprits mais n’y parvint pas.

-Excusez-moi, mais quelle guerre ?

-Depuis ton départ, la situation du monde n’a cessé de se dégradé et une guerre à finalement éclatée. Tous les clans se battent entre eux pour obtenir le plus grand territoire. Au début, nous ne faisions que nous défendre, mais nous nous sommes vite rendu compte que le clan Uchiwa était le plus puissant et nous voilà partit dans une conquête de territoire sans précédent. Nous n’avons jamais connu la défaite. Approche et regarde cette carte.

Madara s’exécuta et se pencha par-dessus la table, à proximité du vieux chef. Il vit alors qu’il s’agissait une carte du monde entier, divisé en plusieurs sous territoire, chacune des cases comportant le clan d’un clan. Le territoire du clan Uchiwa se trouvait en plein centre et les cases qui se trouvaient tout autour étaient toute barrées au Sud et à l’Est.



Seul la case se situant à proximité Nord-Ouest était encore intacte et avait conquis plusieurs territoires également. Madara observa bien le signe et chercha dans sa mémoire. Il garda le silence quelques instants ; il était persuadé d’avoir déjà vu ce symbole quelque part. Il tenta de se remémorer le moment de son départ, il y a un an de cela. C’était dans cette direction qu’il avait entamé son périple. Soudain, il se souvint du ninja maitrisant le Mokuton qu’il avait rencontré et se souvint enfin qu’il avait vu ce symbole sur ses protections. Comment avait-il dit que se nommait son clan déjà ?

**Saju ? Seju ? Senju ?...Senju, oui, c’est ça !**

-Chef, il s’agit bien du clan Senju ici, non ? Il semble nous résister encore.
-Effectivement, je suis surpris que tu connaisses leur existence, eux qui ne vivent que cachés dans la forêt. Toujours est-il qu’ils sont doués d’une grande puissance et qu’il est impossible pour nous de copier leur techniques, même une fois le Sharingan activé. Ils nous posent de gros problèmes dans notre conquête du monde et peuvent être considérés comme nos principaux rivaux.

Madara resta songeur. C’est vrai que la façon de combattre de cet homme était très étrange. Il se fondait dans la végétation s’il se souvenait bien. Si tout le clan possédait de tels pouvoirs, il était évident qu’ils ne seraient pas faciles à vaincre. Madara allait reprendre la parole, lorsque quelqu’un frappa à la porte. Le chef râla quelque peu, mais intima malgré tout l’ordre à la personne de rentrer. La porte s’entrouvrit en grinçant légèrement et Madara tourna la tête pour voir qui pouvait bien interrompre son entretien avec le chef du clan. Son souffle se coupa et son cœur s’emballa en voyant de qui il s’agissait.
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Tobi
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:13

Madara se sentit enthousiaste de voir que son frère y était finalement parvenu lui aussi. Les deux frères se regardèrent en silence. Soudain, un sourire apparut sur les lèvres des deux frères et ils s’approchèrent. Soulagé, mais fiers, ils se contentèrent de se serrer la main d’un air solennel, se refusant à se serrer dans leurs bras, se refusant à écouter leur cœur. Après que Teyaki ait posé le genou à terre pour saluer, il se releva et s’approcha de la table à son tour. Le chef recommença son explication, en commençant depuis le début. Visiblement, lui savait que la guerre avait été déclarée et ne fut pas étonné d’apprendre que le clan Uchiwa avait besoin de combattants pour lutter. Le chef regarda les deux jeunes garçons avec un sourire radieux. Un tel entrain faisait vraiment plaisir à voir. Chaque jour, le clan Senju prenait du terrain, petit à petit, conquérant territoire par territoire. Aucun clan ne parvenait à stopper leur ascension. Seul les Uchiwa parvenaient à résister. Les combats étaient nombreux et sanglants, des dizaines et des dizaines de valeureux combattants tombaient de chaque coté à chaque fois que les deux puissants clans s’affrontaient. Le chef s’assit en tailleur au milieu et fit signe aux deux jeunes hommes d’en faire autant. Madara regarda Teyaki et lui fit un signe de tête affirmatif, à la suite duquel ils s’assirent face du chef. Le vieillard prit alors la carte dans ses mains et leur montra la progression qui avait été effectuée depuis leur départ. Plus du quart des territoires de la carte était barré par une croix rouge, surmontée du signe du clan Uchiwa, le fameux éventail Tengu. Un autre quart était barré d’une croix verte, cette fois-ci, et surmontée du signe Senju. Cela semblait évident, ces deux clans dominaient très largement les plaines du monde ninja. Plus d’une dizaine de clans avaient déjà succombés aux assauts des Uchiwas et Madara sentit une certaine fierté monter en lui. Il appartenait vraiment à un clan extrêmement émérite et il n’avait certainement pas l’intention de faillir à cet honneur. Il remarqua un troisième clan qui avait conquis pas mal de territoires, même si cela restait insignifiant devant les deux autres. Il demanda de qui il s’agissait au chef.



-Oh, eux ? Ce sont les Hyûga. C’est n clan extrêmement intéressant, leur façon de combattre est vraiment très originale. Ils sont dotés d’un dojutsu bizarre, je n’aie pas très bien compris à vrai dire. En tout cas, je peux t’assurer qu’après un combat avec eux, tu as énormément de mal à utiliser ton chakra. Ils doivent te boucher les canaux ou un truc comme ça. Et ca ne revient pas avant plusieurs jours !! Ils ne peuvent rien contre notre Sharingan, mais évite les quand même au maximum, on ne peut pas se permettre de rester immobile pendant trois jours.

Madara et Teyaki hochèrent la tête au même instant. Décidément, ils pensaient avoir tout vu au cours de cette année de vagabondage à travers le monde, mais il semblerait que les différents clans et leurs techniques héréditaires les surprendraient toujours. Ces gens seraient capables d’empêcher leurs adversaires d’utiliser leur chakra ? Madara regarda son frère cadet dans les yeux et vit que celui-ci avait l’air aussi décontenancé que lui. Comment avaient ils pu ne jamais entendre parler d’un clan pareil ? Ils se tournèrent vers le chef et lui demandèrent aimablement s’ils pouvaient prendre congé. La journée avait été longue et ils n’étaient pas vraiment dans le bon état d’esprit pour parler de stratégie militaire. Le chef les excusa et leur permit de s’en aller pour aller se reposer ou vaquer à quelconques occupations. Madara et Teyaki se retrouvèrent tout deux sur le palier du bureau du chef et se regardèrent dans les yeux. Madara lui fit un petit signe de tête et ils sortirent pour aller dans le jardin du manoir Uchiwa. C’était un jardin d’une réelle splendeur. Un immense saule pleureur se dressait au beau milieu d’une petite mare ou flottaient des nénuphars. Tout autour, des roseaux se laissaient balancer par la brise, s’entrechoquant parfois, dans un léger bruit de percussion. La luxuriance des fleurs venait rehausser encore la beauté du tableau. Derrière, en arrière plan, un cerisier en fleur, symbole même du jardin de nobles japonais. C’était un signe de richesse matérielle et d’esprit. Les deux frères s’assirent côte à côte et se mirent à discuter de tous ce qu’ils avaient faits au cours de cette année d’entraînement. Ils parlèrent, parlèrent, comme jamais ils n’avaient parlé ensemble, chacun voulant raconter son anecdote mais voulant en même temps connaître la fin de l’autre. Ils discutèrent ainsi jusqu’à la tombée de la nuit.....


******************************************************


-Madara ! Teyaki ! Rentrez, il est tard, nous allons bientôt passer à table.

Les deux frères se regardèrent avec des yeux ronds. Ils regardèrent autour d’eux et se rendirent compte que la nuit était tombée, depuis déjà un moment. Ils n’avaient absolument pas vu le temps passé, ils avaient plus d’une année à rattraper, après tout. Ils se levèrent en se souriant et se rendirent en direction de leur chez eux. D’après ce qu’ils s’étaient raconté et montré, Teyaki avait vécu beaucoup d’aventures et était devenu très puissant, tout comme lui. Leur parcours était à peu près similaire, difficile au début, puis rencontres sur rencontres, ils ont augmentés leurs capacité. Mais Madara s’était bien gardé de dévoiler une chose primordiale à son jeune cadet. Il s’était bien gardé de lui apprendre qu’il était finalement parvenu à s’éveiller au Sharingan. Il avait décidé de ne lui faire savoir qu’au moment du combat tant attendu. Aucun des deux ne l’avait évoqué, mais ils se souvenaient parfaitement qu’ils devaient s’affronter au retour de ce périple pour voir qui aurait fait le plus de progrès. Madara avait donc décidé de lui faire la surprise en lui montrant uniquement au moment même du combat fratricide. Il regarda Teyaki et lui dit dans un sourire complice.

-Demain ?
-Demain.

Teyaki avait immédiatement compris de ce à quoi Madara faisait allusion. Visiblement, il y pensait aussi, vraisemblablement aussi impatient que Madara de voir les progrès de son frère, les nouvelles techniques apprises et la véracité des propos qu’il avait tenu précédemment. Mais les deux Uchiwa gardèrent le silence jusqu’à être assis autour de la table. Tout le clan ou presque, était réuni ce soir, afin de fêter le retour des deux jeunes recrues du clan parmi les leurs. L’ambiance était très relâchée, comme si rien ne les avait jamais séparés, comme si cette année s’était écoulé instantanément. Madara retrouva son ami d’enfance, Yusuke. Depuis qu’il était tout petit, Yusuke et Madara aimaient être ensemble. Ils avaient appris à se battre ensemble, à manier leur chakra ensemble, ils avaient fait de nombreuses bêtises ensemble.... D’aussi loin que remontait sa mémoire, Madara avait toujours été en très bonne relation avec Yusuke, jamais le moindre désaccord, jamais la moindre dispute... Il alla s’asseoir à ses cotés et ils se mirent à discuter ensemble, tant et si bien qu’ils passèrent toute la soirée à parler, de tout et de rien, comme ils le faisaient autrefois. Au bout d’un moment, Madara tourna les yeux et chercha son frère du regard. Un sourire se dessina alors au coin de ses lèvres. Teyaki était en train de discuter vivement avec Akito, le frère de Yusuke. Le hasard avait bien fait les choses. En effet, le meilleur ami de son frère cadet était le frère cadet de son meilleur ami. Apparemment, eux aussi étaient heureux de se retrouver. Soudain, Teyaki tourna la tête et leurs regards se croisèrent. Madara lui fit un clin d’œil, puis reprit sa conversation avec Yusuke. Toute la tablée discutait avec passion, chacun apportant son avis, son opinion...

Plus tard dans la soirée, la porte de la salle s’ouvrit à la volée et en homme pénétra rapidement. Il s’agissait d’un messager, au service du clan depuis des années déjà. Tout le monde se leva, prêt à partir. En ces temps de guerre, il n’était pas rare qu’une attaque surprise arrive et que tout le monde ne soient obligé de partir combattre, abandonnant tout ce qu’ils étaient en train de faire. Madara et Teyaki s’était également levé, plus par inquiétude que par réflexe de défense comme les autres. Ils n’avaient pas encore les réflexes des conditions de guerre. Le messager courut jusqu’à l’autre bout de la table, et s’inclina devant le chef qui présidait bien entendu le banquet. Il lui chuchota quelque chose à l’oreille et les yeux du chef s’écarquillèrent. Puis, il s’inclina à nouveau et quitta la salle, dans le silence le plus totale. Tout le monde attendait que le chef parle, mais personne n’osait briser le silence. Finalement, le chef reprit ses esprits et s’éclaircit la voix en toussotant légèrement.

-Mes amis, une terrible nouvelle vient de m’être apportée. Notre ennemi, le clan Senju vient d’entrer en action. Ils ont littéralement rasé le clan Arumi et ont pris possession de leur terre. Comme vous le savez, les Arumi étaient nos alliés. Il est donc de notre devoir de reprendre ses terres afin de les venger. Préparez vous au combat, nous partons dans une semaine. Nous affronterons les Senju directement.

Le silence qui suivit fut encore plus pesant que le précédent. Affronter les Senju... En face à face...Le combat sera extrêmement difficile. D’ici la semaine prochaine, ils allaient devoir être prêts. Personne n’osait affronter ce clan, eux-mêmes, les Uchiwa, ils avaient toujours essayé d’éviter de rentrer en contact direct avec eux, préférant conquérir petit à petit des territoires alentours afin d’étendre leur emprise sur le monde. Mais d’un autre coté, le clan Senju avait toujours, de son coté, éviter d’affronter les Uchiwa. Cette confrontation allait être titanesque. Les pertes seraient surement lourdes, très lourdes....
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:13

2) Le combat tant attendu


Le soleil se leva relativement tôt. Trop tôt pour Madara en tout cas. Il se réveilla, les yeux encore collés par le sommeil. Il plaça sa main en visière afin de protéger ses yeux endormis des faibles rayons du soleil qui étaient parvenus à percer à travers sa fenêtre. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas dormi en paix, sur un véritable lit, douillet et chaud. La nuit lui avait semblé beaucoup trop courte. Selon lui, il avait plusieurs nuits entières de sommeil de retard. Il se leva malgré tout et sortit dans le jardin avec une mine renfrognée, jusqu’à la mare. Il plongea alors ses mains dans l’eau glacée et s’aspergea le visage afin de se réveiller. Le froid vivifiant eut tôt fait de le revigorer. Bien éveillé, il respira à plein poumon et se redirigea vers sa chambre. Il était en pleine forme et prêt pour la magnifique journée qui se présentait à lui. Aujourd’hui était effectivement un très grand jour pour lui, c’était le jour où le combat contre Teyaki était prévu. Il s’assit sur le dessus de son lit et ouvrit le tiroir qui contenait son équipement de combat. Il se déshabilla complètement et commença à l’enfiler avec un calme absolu. Il se sentait prêt. Il mit son pantalon noir, renforcé au niveau des genoux, servant également de chaussettes. Il enfila ses chaussures de ninja, possédant des petits crochets au niveau de la semelle, permettant ainsi de grimper facilement aux arbres et d’obtenir une plus grande impulsion lors des courses effrénées. Finalement, il enfila un maillot tout à fait banal, qu’il recouvrit immédiatement du haut de son armure. Il finit de s’équiper en mettant sa ceinture où se trouvaient la poche pour kunais, shurikens et autres armes.

Madara sortit alors dehors, laissant le soleil lui chauffer le visage. Il s’étira doucement et commença à marcher en direction du terrain d’entraînement. C’était là-bas que le combat contre Teyaki était prévu, c’est donc surement là-bas que Teyaki allait le rejoindre. Il connaissait cet endroit absolument par cœur. Lui et Yusuke venait très souvent s’entraîner ici quand ils étaient plus jeune, avant qu’il ne parte seul, vers l’inconnu. Il s’allongea sur le rondin de bois qui trainait et qui servait habituellement de banc aux gens qui venaient observer les entrainements. Il ferma les yeux et laissa son esprit vagabonder librement entre ses souvenirs. Petit à petit, il s’assoupit, ses rêves le faisant retomber petit à petit dans sa plus tendre jeunesse.

********************************************************

-Hé Madara !! Attends-moi !!

Madara se retourna et vit Yusuke courir dans sa direction, un grand sourire aux lèvres. Ils avaient alors cinq ans. Madara marcha dans sa direction, heureux de voir arriver son ami. Ils se serrèrent la main et se rendirent ensemble sur la grande plaine qui entourait le village des Uchiwa. Ils allaient souvent jouer et s’entrainer dans ces vastes étendues d’herbes où l’on pouvait courir, lancer des shurikens, des kunais et même se combattre sans gêner personne ; et surtout sans que personne ne nous dérange. Arrivés sur place, Yusuke agrippa Madara par la manche pour qu’il se retourne et se mit an face de lui. Cela signifiait le début de l’entrainement. Sans attendre, il fonça sur son ami et tenta de le toucher au visage. Madara fit alors un pas sur le coté et esquiva avec une simplicité humiliante le coup. Il profita du déséquilibre de son ami pour lui infliger un coup de pied latéral au niveau des côtes, ce qui le fit tomber sur le sol. Il soupira. Ces combats étaient assez ennuyant, Madara le dominait très largement en combat singulier. Depuis toujours, il dépassait les autres enfants dans son talent pour le combat. Yusuke désirait au plus profond de son âme réussir à le dépasser, un jour, à réussir à le vaincre en combat singulier. C’est pourquoi il persistait à l’affronter à chaque fois qu’il en avait l’occasion. Il se releva et fit une feinte sur le coté avant de parvenir à atteindre Madara avec son poing en plein visage. Le corps de Madara s’envola dans une vrille et alla s’écraser quelques mètres plus loin. Yusuke resta un instant immobile, les yeux hagards, grands ouverts, la bouche béante. Puis, il regarda avec attention sa main, n’en revenant toujours pas de ce qui venait de se passer. Pour la première fois, il avait réussi à frapper Madara, et avec pas mal de force qui plus est. Il sauta alors en l’air, les bras tendus vers le ciel.

-Yahouuuuu !!!! J’ai réussi !!! Je t’ai mis un coup Madara !! Je ne suis pas si nul que ça en fait.
-Tu trouves ? Héhé !

Madara apparut derrière lui et l’attrapa par derrière en passant son bras autour de la gorge du jeune garçon et en le tirant en arrière. Totalement immobilisé, à la merci du génie Uchiwa, Yusuke ne put que déclarer forfait, pour que son ami le relâche. Madara le laissa partir et partit d’un grand rire. Yusuke ne s’était même pas rendu compte qu’il combattait un clone depuis le début du combat. Il expliqua à son meilleur ami ce qui était arrivé. Depuis le tout début, seul son clone se battait, le véritable Madara s’étant caché derrière un arbre. Il avait alors laissé son clone se prendre le coup pour faire diversion et avait saisi l’occasion pour attraper Yusuke. Celui-ci le regardait avec de grands yeux ronds, une petite boule se formant dans sa gorge. Alors finalement, il n’avait toujours pas réussi. Et une fois de plus, Madara lui avait montré sa nette supériorité.

-Quoi ??!!! Tu maîtrise déjà la technique de clonage ? Mais comment fais-tu ? Tu ne devrais même pas avoir assez de chakra !!!!
-Effectivement, mais le chef m’a dit que mon chakra était plus puissant que la normale. J‘ai donc moins besoin d’en utiliser que les autres, héhé.

Une jalousie sans précédent s’empara de Yusuke qui tourna la tête pour ne pas montrer sa déception à son ami. Il était plus faible, certes, mais il avait tout de même sa fierté de ninja. Madara mit une claque amical dans le dos du garçon et lui sourit. Il savait que son ami l’enviait, mais il n’aimait pas cette idée. Ils se mirent alors à faire de la course à pied, à ce jeu là, Yusuke le battait à chaque fois en revanche. Et évidemment, cela ne manqua pas. Madara arriva au moins trois secondes après lui, sur une distance de 100m, cela faisait un sacré décalage. Ils se claquèrent dans les mains, chacun étant fière de l’autre.. Soudain, une voix résonna derrière lui.

-MADARA !!!!!!

Il se retourna dans toutes les directions, mais il ne parvint pas à localiser l’origine. Le son semblait venir du ciel, résonnait dans l’air ambiant.

-MADARA !!! MADARA !!!!

***********************************************************

Madara se réveilla en sursaut et regarda autour de lui. Il vit alors son frère, Teyaki qui le regardait en souriant. Il se mit à rigoler, en voyant le visage surpris de son frère.

-Alors ? T’as pas assez dormi cette nuit ?

Madara lui sourit en se passant la main dans les cheveux. Visiblement, il s’était véritablement endormi. Il se releva difficilement, l’esprit encore légèrement absent. Puis, il reprit ses esprits et se dressa fièrement sur ses jambes. Ils allaient enfin pouvoir commencer, comparer leurs niveaux respectifs. Teyaki était le seul jeune du clan Uchiwa à pouvoir se mesurer à lui. Finalement, le temps était venu de voir qui était le plus puissant. Le combat tant attendu était sur le point de commencer. Madara fit un signe de tête dans sa direction et lui demanda s’il était prêt. Teyaki ne répondit pas tout de suite, sans doute anxieux, puis acquiesça de la tête, sans prononcer le moindre mot. Ils se trouvaient à une dizaine de mètres l’un de l’autre, pour éviter les attaques surprise. Madara et Teyaki prirent une grande inspiration, fermèrent les yeux et se concentrèrent. Un coup de vent fit voler leurs cheveux derrière eux. Le calme et le silence qui régnaient étaient impressionnants. Les deux frères évoluaient de façon parfaitement symétrique. Au même instant, ils relevèrent la tête et rouvrirent les yeux, très lentement. Leurs regards se croisèrent, et à cet instant précis, ils s’élancèrent à toute vitesse l’un contre l’autre.

Teyaki commença directement et tenta de lui infliger un coup de pied en effectuant une rotation sur lui-même. Son frère sauta pour éviter le coup et essaya de lui infliger un coup de poing au plexus en retombant. Mais, grâce à une torsion de son dos vers l’arrière, Teyaki put l’esquiver, mais perdit l’équilibre et tomba sur le dos. Immédiatement Madara tenta de l’attraper, mais son frère s’était releva instantanément en effectuant une roulade arrière. Madara fonça dans sa direction pendant qu’il se relevait et lui chargea dans les côtes avec son épaule. Teyaki retomba contre le sol dans un petit cri, puis se releva. Les deux garçons ne se lâchait pas un seul instant du regard. Ils savaient pertinemment que le moindre relâchement de leur attention pourrait avoir des conséquences désastreuses. Madara fixa attentivement son frère et lui fit soudain un clin d’œil. L’instant d’après, il descendait dans le sol, se fondant littéralement dans la terre. Teyaki écarquilla les yeux, il était à présent totalement seul sur le terrain et ne savait pas d’où allait provenir la prochaine attaque. Mais d’un seul coup, il se tranquillisa et regarda un point du sol avec beaucoup d’intérêt. Madara, qui assistait à la scène d’e dessous, se rendit compte que son frère cadet le regardait fixement, comme s’il savait où il se trouvait. Il fonça vers la surface et bondit dans le dos de Teyaki pour tenter de lui planter son kunai dans la cuisse. Mais à peine était-il sortit du sol que Teyaki s’était déjà retourné et avait esquivé son coup de kunai d’un bond en arrière. En utilisant le même appui, Teyaki fonça droit devant lui et tenta de frapper Madara avec son poing avec une vitesse époustouflante. Madara comprit qu’il n’avait plus le choix et activa dans l’instant ses Sharingan. Grâce à cela, il put voir où allait le frapper son poing et lever son bras à temps pour le parer.



Les deux frères restèrent un instant immobile, chacun étant épaté par les progrès qu’ils avaient effectués. Mais surtout, ils se sourirent de façon complice. Apparemment, ils s’étaient tout les deux cachés qu’ils s’étaient éveillés au Sharingan durant leur périple. Quatre pupilles rouges se regardaient fixement, attendant la réaction de l’autre.

-Alors comme ça toi aussi ? Intéressant.
-Tu m’ôtes les mots de la bouche.



Les deux se firent un clin d’œil et chacun partit dans une direction différente pour se séparer. Le combat allait surement gagner en intérêt. Le niveau venait soudainement d’augmenter. La tension était palpable. Teyaki joignit les mains et trois clones apparurent à ses cotés. Madara ne put s’empêcher de rire intérieurement. Pensait-il vraiment qu’il n’était pas capable de distinguer l’original parmi les clones ? Mais visiblement, ce n’était pas son intention. Les clones l’entourèrent, chacun d’un coté et se placèrent en position offensive. Madara eut un pressentiment. Ca ne sentait pas bon, pas bon du tout. Il regarda les clones un par un et sentit qu’ils dégageaient tous un chakra différent. Soudain, un des clones ouvrit la bouche et un torrent d’eau le submergea. Au même instant, le second clone frottait ses mains, laissant apparaître des éclairs, tandis que le troisième commençait à créer un tourbillon de vent. Madara était trempé de la tête au pied et avait bien vu ce que préparait son frère. Les éclairs le frappèrent de plein fouet, amplifié par le contact de l’eau. Le tourbillon de vent était lui-même amplifié par les éclairs et se dirigeait droit vers lui. Teyaki, lui, souffla un gigantesque dragon de feu, qui se dirigea en direction de la tornade. A son contact, il tripla de volume, alimenté par le vent et se dirigea vers Madara. Secoué par l’électricité, Madara eut du mal à repartir. Il plongea à nouveau sous terre pour esquiver le torrent de flamme qui lui fonçait dessus. Il eut juste le temps de sentir la chaleur passer au dessus de sa tête. Il ressortit immédiatement et cracha une pluie de boule de feu dirigée vers Teyaki.

-Housenka no jutsu.

Teyaki utilisa un clone pour le protéger de son corps et ne fut pas atteint par les flammes. Madara atterrit devant Teyaki et les deux se regardèrent avec attention. Le combat était extrêmement difficile. Soudain, des bras enlacèrent Teyaki par derrière et le retourna. Il se retrouva face à un clone de Madara, la main levée au niveau de sa bouche. Il comprit immédiatement que son frère ainé avait utilisé la technique du clonage sous terre. Les clones étaient sortis de terre derrière lui pour l’attraper par surprise. Le clone de Madara cracha alors une immense boule de feu, le célèbre Goukakyu no jutsu. Teyaki ne put l’esquiver, retenu par le second clone. Il fut frappé de plein fouet, brulé à vif par les flammes. Les flammes disparurent, avec les clones et Teyaki resta là, sur le sol, étendu, les yeux fermés. Madara s’approcha lentement, pensant qu’il pouvait s’agir d’une feinte.

-Ca va ?
-J’abandonne, tu me dépasse largement. Même ma technique d’amplitude des éléments ne t’as rien fait. Je n’ai plus du tout de chakra. Félicitation.

Madara explosa de rire et tendis la main à son frère pour l’aider à se relever. Celui-ci accepta volontiers son aide, complètement affaibli par le combat. Les deux frères se sourirent et se tapèrent dans les mains. Ils étaient devenus deux valeureux guerriers, dignes du clan Uchiwa. Ils prirent alors la direction de leur maison, pressés d’aller se reposer.

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Tobi
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:13

Arrivés sur la propriété des Uchiwa, ils furent attirés par un étrange attroupement qui s’était formé devant leur chambre. Ils s’approchèrent et se frayèrent un chemin entre les membres du clan. Finalement, ils purent voir l’objet de toutes ces attentions. Le chef se tenait là, accroupis, un homme était en train de mourir entre ses bras, étant donné la quantité de sang qui s’écoulait, il n’en avait plus que pour quelques minutes. Il s’agissait de leur fameux messager. Son message était très clair, la bataille avait été avancée. Les Senjus les avaient devancés et l’affrontement était imminent. Ils allaient combattre le lendemain matin, sans attendre de se prendre la première vague d’attaque. Madara s’inquiéta pour Teyaki, il n’aurait pas le temps de récupérer d’ici demain matin. Celui-ci lui assura qu’après une bonne nuit de sommeil, il serait au top de sa forme, comme s’ils n’avaient pas combattus. Madara lui fit confiance et cessa de le soutenir pour le laisser rejoindre sa chambre. Il avait besoin de se reposer afin de récupérer son chakra. Madara, de son coté, alla voir Yusuke, son ami d’enfance pour savoir s’il se sentait prêt au combat. Yusuke était dans un état de stress très important, il n’avait jamais combattu qu’en entraînement, il ne s’était jamais retrouvé face à un adversaire qui désirait véritablement sa mort. Madara tenta comme il le pouvait de le rassurer, mais c’était loin d’être évident. Effectivement, la situation était grave, très grave. Ils allaient tous risquer leur vie demain, pour sauver leur vie, leur famille, leurs amis et leur honneur......



3) La bataille fait rage.


Un silence absolu régnait dans la nuit noire. Madara et Teyaki s’était endormis très vite, sachant qu’ils auraient besoin de toutes leur force le lendemain matin. Mais au beau milieu de la nuit, un sinistre craquement se fit entendre. Le bruit était très fort et sans appel. La barrière principale qui protégeait les propriétés du clan venait d’être fracassée avec force. Le soleil venait tout juste de pointer, loin, là bas, à l’horizon. Immédiatement réveillé, Madara et Teyaki enfilèrent leur combinaison de combat en un temps record et sortirent voir ce qui ce passait. A vrai dire, ce qui se passait était absolument évident. Le clan Senju était passé à l’offensive, et ce, encore plus tôt qu’ils ne l’avaient prévu. Tout le clan était dehors, Les deux frères rejoignirent immédiatement Yusuke et Akito. Eux aussi étaient prêts à se battre. Tout les quatre, ils se dirigèrent alors en direction de la chambre du chef, comme la plupart des Uchiwa présent d’ailleurs, afin d’obtenir ses instructions. Ils arrivèrent enfin à destination, mais les ninjas se pressaient déjà devant la porte et le chef les envoyais un par un, selon leurs aptitudes personnelles, à des endroits stratégique de défense. Les ninjas partaient à toute vitesse, un par un, chacun sachant parfaitement ce qu’il avait à faire pour tenter de sauver son clan. Leur tour arriva enfin, ils pénétrèrent alors dans le bureau en trombe et se rendirent compte qu’ils étaient les derniers. Le chef ne leur dit pas un mot et enfila sa combinaison de combat qu’il utilisait lorsqu’il était plus jeune. Visiblement, l’heure était venue de la ressortir de son armoire et de reprendre du service. Lorsqu’il fut parfaitement équipé, il se tourna vers les quatre garçons et leur annonça leur objectif.

-Madara et Yusuke, vous prenez le flanc Est, vous constituerez la force de frappe principale. Teyaki et Akito, vous venez avec moi sur le flanc Ouest, on y va, allez !

Madara et Yusuke saluèrent très rapidement le chef avant de s’élancer à toute vitesse en direction de la barricade Ouest om on les attendait. Madara pouvait sentir une anxiété grandissante venant de son ami, mais le moment des jérémiades était désormais révolu. Ils grimpèrent les marches quatre à quatre et arrivèrent devant une vision époustouflante.

Devant eux, à environ 300 mètres, une ligne de shinobi marchait au pas saccadés, processus basique d’intimidation. Le soleil se levait juste derrière eux, les rendant totalement noirs, comme inhumains. La vingtaine de ninjas qui avançaient semblait ne former qu’une seule et même entité, fondue dans l’ombre de l’aurore. Mais ce qui impressionna le plus les membres du clan Uchiwa, ce fut ce qui se passait sur leur passage. A chaque pas que faisaient les Senjus, une multitude ronces épineuses et de grands arbres poussaient derrière, à une vitesse prodigieuse. Leur marche était donc ponctuée de craquements et de grincements sinistres, suivi immédiatement d’une croissance florissante de la végétation. Madara regarda Yusuke et tout deux purent sentir une peur effroyable monter en eux. Mais Madara se reprit très rapidement et prit le commandement de la dizaine de ninjas qui se trouvaient à ses cotés. Il envoya trois ninjas vers la gauche et trois ninjas vers la droite. Le reste alla avec lui, sur le front, directement en face à face. Très nettement, ils étaient inférieurs en nombre par rapport aux Senjus. Mais Madara avait parfaitement confiance en son sang et en son chakra. Ils maitrisaient le feu, et le feu brule le bois. Ils devraient réussir à tenir. Lorsqu’ils furent à une cinquantaine mètres de leurs adversaires, les deux lignes s’arrêtèrent. Les deux clans se fixèrent avec des lueurs meurtrières dans les yeux. Madara fit alors passer à voix basse un message à ses membres. Ils devaient absolument parvenir à déparer les Senjus, à briser leur formation pour pouvoir les prendre en sandwich.

-Bon, voilà ce qu’on va faire. Lorsque je lèverais le bras, vous deux, vous effectuez un Ryuuka no jutsu au milieu de leur ligne. Dés qu’ils seront séparés en deux groupes, vous deux vous enchainez avec un Housenka no jutsu dessus, de façon à les disperser. Pendant ce temps, nous courrons tous au milieu, entre leurs deux groupes. Les trois ninjas qui sont sur les cotés auront pour but de les attaquer chacun d’un coté. De cette façon, nous pourrons les prendre en double sandwich. La victoire est possible, les gars. Si on parvient à les encercler, finissez-les avec des gros Goukakyu no Jutsu.



Tous les membres hochèrent la tête et se redressèrent fièrement. Ils allaient gagner, ils le devaient absolument. On n’était plus à l’entrainement là, il n’y aurait pas de seconde chance. Finalement, Madara s’avança seul, en direction des Senjus, en marchant lentement. En face, un des membres, qui était visiblement le leader du groupe s’avança à son tour vers lui. Les deux leaders arrivèrent juste à coté. Madara tendit sa main vers lui, comme pour le saluer. Le chef ennemi fut surpris d’une telle réaction de la part d’une personne agressée et, ne sachant que faire, tendit sa main à son tour. Mais au lieu de lui serrer, au dernier moment, Madara leva la main et un kunai apparut dans sa main, qu’il avait gardé caché depuis le début. D’un coup vif, il planta le kunai dans la gorge de l’opposant et se retourna immédiatement, sans laisser le temps à qui que ce soit de réagir. Il leva son bras et l’abaissa immédiatement en criant.

-MAINTENANT !!!!!!!!!

Il courut alors rejoindre son rang, tandis qu’en sens inverse, deux immenses dragons de feu fonçaient sur les membres du clan de la forêt. Tout les Uchiwa avaient activés leur Sharingan, voulant essayer de prévoir les mouvements de leurs adversaires pour mieux les atteindre. Madara se plaça au milieu du rang et tout le monde se mit alors en place. Comme prévu, les Ryuuka no jutsu vinrent s’écraser au milieu du groupe adverse et ceux-ci durent se séparer en deux pour éviter les flammes. Au même instant, Une pluie de boules de feu vinrent s’écraser sur eux, provenant des Housenka no jutsu. Mais cette fois-ci, l’attaque n’eut pas l’effet escompté. Les Senju firent un signe avec leur main et un bouclier sortit du sol, entièrement en bois, les protégeant des flammes qui s’abattaient sur eux. Nullement dérangé par ce contretemps, Madara fit un signe à ses membres et tous ensembles, foncèrent entre les deux groupes pour tenter de les prendre en tenaille. La bataille faisait à présent rage, chacun ayant entamé les hostilités. Le plan avait fonctionné à merveille, les Senju étaient pris en sandwich entre les Uchiwa qui avaient bien l’intention de ne pas les laisser repartir d’ici aussi facilement. Le bouclier de bois disparut et les Senju comprirent avec amertume qu’ils avaient été piégés. La frustration était parfaitement lisible sur leur visage renfrogné. Le combat allait être extrêmement difficile. Tous les Uchiwa se concentrèrent et placèrent leur main au niveau de leur bouche. L’expression des ninjas de la forêt changea alors. Ce n’était plus de la frustration mais une réelle peur, intense et palpable qui se dessina lentement sur leurs traits, au fur et à mesure qu’il comprenait leur situation. Mais avant qu’il ne comprenne véritablement, des gerbes de flammes immenses s’échappèrent des lèvres des Uchiwa, formant d’immenses boules de feu, de chakra incandescent. Plusieurs Senjus se protégèrent comme ils le pouvaient, faisant pousser à toute vitesse des végétaux et des arbres pour encaisser l’attaque, mais le feu était extrêmement puissant et la plupart des plantes créées partirent immédiatement en fumée. Les boules de feu frappèrent plusieurs shinobis, consumant petit à petit leur chaire et leur sang, entrainant des souffrances insoutenables. La chaleur était étouffante, même pour ceux qui étaient parvenus à éviter l’assaut. Lorsque les flammes disparurent, Madara ne perdit pas un instant et courut en direction de l’ennemi le plus proche. L’odeur de chaire brulée était tout bonnement écœurante, mais de très bonne augure. Plusieurs adversaires avaient été touchés. De nombreux shinobis se roulaient contre le sol, de douleur, ou afin de tenter d’éteindre les flammes qui les consumaient toujours. Malheureusement, de nombreux ninjas de la forêt avaient survécu et la contre-attaque ne se fit pas attendre. Des pics acérés en bois se mirent à sortir du sol, sous les pieds des Uchiwa, mais par chance, le sharingan permettait de savoir, une demi-seconde à l’avance, où allaient sortir les pieux meurtriers. Madara continua sa course, se décalant à chaque fois, manquant plusieurs fois de se faire tout bonnement empalé. Il fixa le Senju dans les yeux et celui-ci s’immobilisa immédiatement paralysé par la peur que lui procurait le genjutsu envoyé par le jeune Uchiwa. Il profita de cette paralysie pour lui envoyer une salve de Shuriken au niveau de la tête et passa à un autre adversaire. De partout, des cris de douleurs ou de rage fusaient, laissant le champ de bataille dans un brouhaha permanent. Des explosions, des craquements, des hurlements, Madara ne pouvait entendre que cela. Il courut en direction d’un Senju qui s’apprêtait à frapper un des membres de son clan et le frappa violement par derrière, au niveau de la nuque. Le ninja s’effondra sans un cri, les yeux révulsés vers l’arrière. Sans s’arrêter, Madara fit un signe à l’Uchiwa chanceux et repartit à la recherche d’autres ennemis. Soudain, il stoppa net, évitant de justesse une feuille qui lui passa juste sous le nez. Il se retourna et vit un shinobi entourés de nombreuses feuilles qui flottaient dans les airs, contrôlées par son chakra. Celui-ci les lançait en leur donnant une telle vitesse que leur bord étaient aussi menaçantes que des lames. Afin d’éviter les projectiles tranchants, Madara plongea sous terre, se déplaça jusque sous ses pieds et lui attrapa la cheville. Comme il avait appris à le faire, il tira d’un coup sec et le shinobi se retrouva coincé dans le sol. Madara sortit de terre et tomba nez à nez avec le cadavre d’un ennemi. Il remarqua que celui-ci possédait une arme très intéressante, une faux munie d’une chaîne afin de gagner en maniabilité. Il saisit la faux et trancha le shinobi dont seule la partie haute du corps dépassait du sol. Il le coupa en deux, ne lui laissant aucune chance de survie.

-Pas mal cette faux, je vais la garder je pense.

Lorsqu’il se releva, il fut frappé par un détail qui lui fit presque l’effet d’une gifle. Le silence ! Il régnait un silence absolu, en contraste parfait avec le bruit permanent qui régnait quelques secondes auparavant. Il se retourna et vit une vision d’apocalypse. La plaine avait été complètement dévastée. Des dizaines de cadavres s’empilaient devant ses yeux. Des flammes s’élevaient encore par endroits, continuant de consumer des plantes ou des cadavres. De nombreux arbres avaient poussé au travers du champ de bataille, des formes de bois pouvant être offensives ou défensives. Les senju s’étaient vraiment bien défendu. Les pertes avaient été lourdes des deux cotés. Mais ils avaient gagnés, ILS AVAIENT GAGNES !!!!!!!! Il siffla très fort entre ses doigts et tout les Uchiwa survivant se rassemblèrent autour de lui. Ils étaient seulement 4. Madara chercha Yusuke des yeux et une boule se forma dans son estomac. Il n’était pas là. Son sang ne fit qu’un tour et il se mit à courir au travers de la zone de combat, courant à travers les corps étendus. Soudain, il entendit un gémissement, quelque part, très près de lui. Il se mit à chercher et tomba alors sur une vision qu’il n’aurait jamais souhaité voir. Yusuke se tenait devant lui, debout. Madara s’approcha et une larme apparut sous son œil droit. Une gigantesque branche le traversait de part en part. Il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre, cela ne faisait aucun doute. Madara s’approcha et passa sa main sur le front de son ami. Celui-ci leva la tête et reconnut son meilleur mai à travers ses yeux embués de sang. Il était très pâle et parlait avec difficulté.

-Ma....Madara ? Aïe.... Je crois que....c’est fini......J’ai mal....très mal....Aide moi Madara....

Madara comprenait très bien ce qu’il lui demandait, mais c’était au dessus de ses forces, il ne pouvait pas faire ça. Mais les gémissements de douleurs et l’agonie de son ami lui était totalement insupportables. Madara ramassa un katana qui se trouvait sur le sol. Un Senju l’avait très certainement perdu lors de l’affrontement. Le jeune Uchiwa déposa un baiser sur le front de Yusuke, puis lui trancha la tête afin d’abréger ses souffrances atroces et inutiles. Dépité, il tomba à genoux et se mit à pleurer.
Mais très vite, il sentit un picotement dans ses yeux. Une vive chaleur se propagea dans ses yeux, un petit peu comme lorsqu’il avait découvert le Sharingan pour la toute première fois. Mais cette fois-ci, la sensation était beaucoup plus forte. Il prit la lame du katana qu’il tenait dans la main et utilisa le reflet pour voir l’aspect de ses yeux et tenter de découvrir l’origine de cette sensation. C’est alors qu’il vit avec stupeur un motif étrange sur sa pupille, il n’avait jamais vu un tel Sharingan. Dés qu’il serait rentré au village, il demanderait au chef de quoi il pouvait bien s’agir.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:14

Bon voila pourquoi je disait plus rien depuis un bout de temps. J'avait tout sur word et je vient de tout poster.
J'ai aussi une d'orochimaru qui traine. si vous la vouler
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMer 6 Jan - 15:13

hrpg:^^ t'as rp sa pour quoi j'ai pas comprit.
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeMer 6 Jan - 16:57

Bah comme arrivé de mon perso à l'akatsuki. ^^ donnez vos impressions (si ya un truc avec xp ou autre ^^)
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MessageSujet: Re: la véritable histoire   la véritable histoire Icon_minitimeSam 16 Jan - 19:56

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